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Nous contribuons
activement à la
décarbonation de
l'économie réelle.

Faits saillants

À la fin de l’année 2024, nous avons dépassé les cibles que nous nous étions fixées lors du lancement de notre nouvelle stratégie climatique en 2021. Nos actifs sobres en carbone ont ainsi atteint 58 G$, en hausse de 40 G$ depuis 2017 et au-dessus de notre cible de 54 G$ à l’horizon 2025. L’intensité carbone de notre portefeuille a diminué de 69 % depuis 2017, surpassant notre cible de 60 % de réduction fixée à l’horizon 2030. Nous avions complété notre sortie de la production du pétrole et de l’extraction du charbon thermique à la fin de 2023.

La décarbonation de notre portefeuille s’est donc opérée à un rythme plus rapide que celle de l’économie réelle. Cela s’explique à la fois par la décarbonation de nos sociétés en portefeuille et par notre stratégie d’investissement dans des actifs sobres en carbone, des actifs faibles en carbone et des actifs favorisant la transition.

58 G$

en actifs sobres
en carbone

Cible dépassée

69 %

de réduction de l’intensité
carbone de notre portefeuille depuis 2017
Cible dépassée

6,2 G$

en actifs de
transition



358 G$

en actifs ayant une faible empreinte carbone



Nos actifs sobres en carbone

Nos investissements dans des actifs sobres en carbone ciblent des sociétés net‑zéro ou ayant de très faibles émissions de carbone. Ces investissements ont augmenté de 40 G$ depuis 2017 pour atteindre 58 G$ au 31 décembre 2024, dépassant notre objectif de 54 G$ à l’horizon 2025. Notre stratégie d’investissement se concentre sur les secteurs des énergies renouvelables, de la mobilité durable et de l’immobilier. Nous investissons aussi de façon sélective dans des secteurs en développement comme le stockage de l’énergie, l’efficacité énergétique et l’hydrogène vert.

58 G$

en actifs sobres en carbone à la fin de 2024

Cible : 54 G$ en 2025

Nos actifs sobres en carbone respectent les normes rigoureuses reconnues à l’échelle mondiale et établies par la taxonomie de la Climate Bonds Initiative (CBI) sur laquelle nous nous appuyons depuis 2017.

Au 31 décembre 2024, la valeur de ces actifs a atteint 58 G$. Nous avons ainsi dépassé notre cible, qui s’établissait à 54 G$ d’ici 2025.

Parmi ceux-ci, 15,5 G$ sont investis au Québec.

Graphique 2
La CDPQ a dépassé sa cible d’actifs sobres en carbone à la fin de 2024 (en G$)

* Nouveauté 2024

Nos actifs alignés sur les normes de la SBTi

De nombreuses sociétés de notre portefeuille sont engagées dans la transition climatique. Certaines d’entre elles se sont fixé des cibles de décarbonation ambitieuses et ont reçu la certification de l’organisme Science Based Targets initiative (SBTi), qui valide leur alignement sur les objectifs de l’Accord de Paris.

Notre portefeuille est composé de 79 G$ d’actifs conformes aux normes de la SBTi et de 15 G$ en voie de l’être. En les additionnant à nos actifs sobres en carbone (58 G$), nous possédons 152 G$ alignés sur l’Accord de Paris, ou en voie de l’être.

Ainsi, nous avons trois niveaux d’actifs impliqués dans la lutte contre les changements climatiques : les actifs sobres en carbone, les actifs conformes aux normes de la SBTi et les actifs en voie de l’être (voir figure 3).

Figure 3
Notre portefeuille comprend trois niveaux d’actifs impliqués dans la lutte contre les changements climatiques
La figure présente nos trois niveaux d’actifs impliqués dans la lutte contre les changements climatiques : les actifs sobres en carbone sont en première position, suivis des actifs conformes à la SBTi, puis des actifs en voie d’être conformes à la SBTi.

En 2024, nous avons ajouté des actifs sobres en carbone à notre portefeuille, et ce, à l’échelle mondiale.

Inuyama

  • Acquisition d’une participation de 80 % dans un parc solaire au Japon.
  • Coinvestissement avec notre partenaire Shizen Energy.
  • Centrale solaire d’une capacité de 31 MW, capable d’alimenter l’équivalent de 7 850 foyers.

SunZia

  • Projet de parc éolien de 3,5 GW au Nouveau-Mexique, aux États-Unis.
  • Plus grand projet de ce type en Amérique du Nord.
  • Ligne de transmission de 900 km pour acheminer l’électricité vers les marchés de l’Arizona et de la Californie.

L’intensité carbone de notre portefeuille

Chaque année, l’intensité carbone de notre portefeuille est calculée selon la méthodologie requise par la NZAOA, dont nous sommes l’un des membres fondateurs. Nos émissions financées de portée 3, catégorie 15, définies par le Greenhouse Gas Protocol, prennent en compte 100 % des émissions de nos investissements dans des entreprises. Ceci représente la grande majorité des émissions de nos actifs.

Réduction de 69 % de l’intensité carbone de notre portefeuille à la fin de 2024 par rapport à 2017

Cible : 60 % à l’horizon 2030

Intensité carbone

Nous calculons l’intensité carbone de nos sociétés en portefeuille en tenant compte uniquement des émissions de portées 1 et 2. Les données de leurs émissions de portée 3 ne sont généralement pas disponibles ou assez fiables pour être intégrées.

Nos équipes d’investissement doivent respecter un budget carbone précis pour chaque catégorie d’actif. Grâce à cette démarche, notre intensité carbone a régulièrement diminué depuis 2017. Celle-ci s’élevait à 24,4 tCO2éq/M$ au 31 décembre 2024, comparée à 79,4 tCO2éq/M$ à la fin de 2017.

En 2024, l’intensité carbone de notre portefeuille a diminué de 69 % par rapport à 2017, dépassant notre cible de réduction de 60 % à l’horizon 2030.

Cette réduction s’explique par la croissance de nos investissements dans des actifs sobres en carbone et en transition, par le choix d’actifs plus faibles en carbone que leurs comparables et par les progrès réalisés par nos sociétés en portefeuille en matière de décarbonation.

L’intensité carbone de notre portefeuille n’évolue pas de manière linéaire et sa trajectoire à la baisse pourrait être affectée par divers éléments au cours des années à venir, comme la valorisation des actifs ou les occasions d’investissement dans la transition énergétique.

Graphique 4
La CDPQ enregistre une baisse soutenue de l’intensité carbone de son portefeuille (en tCO2éq/M$) depuis 2017
Cet histogramme présente l’évolution de l’intensité carbone du portefeuille entre 2017 et 2024, exprimée en tCO2éq/M$. Il inclut également la cible de réduction de 60 % fixée pour 2030.
 
On note que, par rapport à 2017, l’intensité carbone :
•est en baisse constante;
•a diminué de 69 % en 2024, dépassant la cible. Cet histogramme présente l’évolution de l’intensité carbone du portefeuille entre 2017 et 2024, exprimée en tCO2éq/M$. Il inclut également la cible de réduction de 60 % fixée pour 2030.
 
On note que, par rapport à 2017, l’intensité carbone :
•est en baisse constante;
•a diminué de 69 % en 2024, dépassant la cible.
Graphique 5
Périmètre du calcul de l’empreinte carbone en dollars investis et en émissions de CO2 au 31 décembre 2024
Cet histogramme empilé de deux barres horizontales présente la composition de l’empreinte carbone du portefeuille en 2024. L’une des barres montre l’information en dollars investis, et l’autre, en fonction des émissions de carbone.
 
On y remarque notamment que :
•les actifs sobres en carbone et les secteurs à faible intensité représentent 79 % de la valeur du portefeuille, et comptent pour 28 % de l’empreinte carbone totale;
•les secteurs de l’énergie, de l’industrie, des matériaux et de l’électricité non renouvelable représentent 21 % de la valeur du portefeuille, et contribuent à 72 % de l’empreinte carbone totale. Cet histogramme empilé de deux barres horizontales présente la composition de l’empreinte carbone du portefeuille en 2024. L’une des barres montre l’information en dollars investis, et l’autre, en fonction des émissions de carbone.
 
On y remarque notamment que :
•les actifs sobres en carbone et les secteurs à faible intensité représentent 79 % de la valeur du portefeuille, et comptent pour 28 % de l’empreinte carbone totale;
•les secteurs de l’énergie, de l’industrie, des matériaux et de l’électricité non renouvelable représentent 21 % de la valeur du portefeuille, et contribuent à 72 % de l’empreinte carbone totale.

Les actifs sobres en carbone et les secteurs à faible intensité représentent 79 % de la valeur du portefeuille, et comptent pour 28 % de son empreinte carbone.

Le périmètre de calcul de l’empreinte carbone de notre portefeuille (456 G$) regroupe des actifs et des investissements dans des secteurs dont le niveau d’émissions de gaz à effet de serre (GES) est très variable.

Depuis 2017, la décarbonation de notre portefeuille a été plus rapide que celle du reste de l’économie réelle, avec une réduction de 48 % de notre empreinte carbone depuis cette date, et ce, dans un contexte de croissance de notre portefeuille de 58 % sur la même période.

À la fin de 2024, notre portefeuille était constitué de 79 % d’actifs sobres en carbone ou d’investissements dans des secteurs à faible intensité carbone, soit plus de 358 G$.

Le reste de notre portefeuille inclut des actifs provenant de secteurs nécessaires pour la transition, tels que la production d’énergie, l’industrie (transport, construction) et les matériaux (graphique 5) et représente 72 % de notre empreinte totale. Forts émetteurs de gaz à effet de serre, ces secteurs doivent se doter de plans de transition visant à réduire leurs émissions directes et celles de leur chaîne de valeur et, ainsi, accélérer cette réduction. Afin de réduire cette empreinte, nous encourageons ces grands émetteurs à améliorer leurs pratiques.

Nos actifs pour accélérer la transition

Dans le cadre de notre stratégie climatique, nous nous sommes engagés à soutenir des sociétés évoluant dans des secteurs très émetteurs en carbone, dans leurs efforts de décarbonation. Nous nous concentrons principalement sur les secteurs de l’agriculture, de la production d’électricité, du transport et des matériaux. Ces secteurs sont essentiels pour l’économie mondiale, mais nous estimons qu’ils doivent améliorer leurs pratiques afin de réduire significativement leurs émissions de GES.

Notre engagement

une enveloppe de 10 G$ pour décarboner les secteurs les plus émetteurs

Accroître nos efforts en faveur de la transition

Depuis 2015, nous investissons de manière croissante dans la transition énergétique. Nous croyons que nous avons un rôle important à jouer en appuyant la réduction des émissions de GES des sociétés les plus émettrices. Nous dialoguons avec ces sociétés, les poussons à définir des plans ambitieux de décarbonation de leurs modèles d’affaires et finançons les investissements requis. Les entreprises dans lesquelles nous investissons dans le cadre de cette stratégie doivent avoir un plan de décarbonation nominalement aligné sur les critères de la SBTi ou de la CBI.

À travers nos stratégies de gestion externe, nous nous associons à des gestionnaires de fonds en vue d’investir dans des fonds d’investissement axés sur le climat et la transition énergétique. Cette démarche nous permet de déployer du capital dans des actifs d’énergie propre et des actifs de transition afin d’accompagner les efforts de décarbonation des pays concernés. La décarbonation de chacun de ces investissements est suivie régulièrement et comparée aux plans initiaux.

Au 31 décembre 2024, nous détenions 6,2 G$ en actifs de transition.

L’empreinte carbone de notre enveloppe de transition a atteint 1,8 MtCO2éq (graphique 6), soit une intensité carbone de 917 tCO2éq/M$ - voir l’annexe 2 pour la méthodologie de calcul.

Plan de décarbonation

Selon les plans de décarbonation des sociétés comprises dans notre enveloppe de transition, celle-ci pourrait réduire* son empreinte carbone de 46 % d’ici 2030 et de 58 % d’ici 2035, par rapport à 2024.

* Réduction agrégée pour les dossiers signés, calculée par rapport au maximum tel qu’illustré sur le graphique 6.

Graphique 6
Évolution projetée de l’empreinte carbone de l’enveloppe de transition (en MtCO2éq)
Cet histogramme présente l’évolution projetée de l’empreinte carbone de l’enveloppe de transition entre 2022 et 2035, exprimée en MtCO2éq.
 
Il démontre également la réduction projetée des émissions de 46 % d’ici 2030 et de 58 % d’ici 2035 pour les entreprises comprises dans l’enveloppe de transition. Cet histogramme présente l’évolution projetée de l’empreinte carbone de l’enveloppe de transition entre 2022 et 2035, exprimée en MtCO2éq.
 
Il démontre également la réduction projetée des émissions de 46 % d’ici 2030 et de 58 % d’ici 2035 pour les entreprises comprises dans l’enveloppe de transition.

Notre plan pour les énergies dans un monde en transition

Conformément à notre stratégie climatique, nous sommes sortis définitivement de la production du pétrole et de l’extraction du charbon thermique à la fin de 2023, ces deux secteurs ne correspondant plus à nos objectifs d’investissement à long terme.

Cependant, nous considérons le gaz naturel comme une énergie nécessaire à la transition, complémentaire aux énergies renouvelables. Nos investissements se concentrent sur les infrastructures de transport et de distribution de gaz, ces actifs représentant 1,6 % de notre portefeuille.

Nous privilégions également les investissements dans les actifs en énergie renouvelable dont la part est en croissance au sein de notre portefeuille global. À la fin de 2024, les actifs en énergie renouvelable représentaient 5 % de notre portefeuille.

Graphique 7
Les actifs en énergie renouvelable occupent une place grandissante dans notre portefeuille, alors que la production de pétrole et de charbon n’en fait plus partie (en G$)
Cet histogramme, sous forme de barres horizontales, présente l’évolution de la proportion d’actifs en énergie renouvelable dans le portefeuille par rapport à celle des actifs en gestion active dans le secteur du pétrole et du charbon entre 2017 et 2024.
 
On y remarque notamment que :
•les actifs en énergie renouvelable représentent 22,8 milliards de dollars canadiens en 2024, comparativement à 9 milliards de dollars canadiens en 2017;
•les actifs en gestion active dans le secteur du pétrole et du charbon sont inexistants depuis 2023, alors qu’ils représentaient 8,9 milliards de dollars en 2017. Cet histogramme, sous forme de barres horizontales, présente l’évolution de la proportion d’actifs en énergie renouvelable dans le portefeuille par rapport à celle des actifs en gestion active dans le secteur du pétrole et du charbon entre 2017 et 2024.
 
On y remarque notamment que :
•les actifs en énergie renouvelable représentent 22,8 milliards de dollars canadiens en 2024, comparativement à 9 milliards de dollars canadiens en 2017;
•les actifs en gestion active dans le secteur du pétrole et du charbon sont inexistants depuis 2023, alors qu’ils représentaient 8,9 milliards de dollars en 2017.

Nos actions pour mieux prendre en compte la biodiversité

Le sujet de la biodiversité prend une place croissante chez les investisseurs. En 2022, la COP15 a révélé une prise de conscience du monde de la finance et des entreprises quant au besoin de préserver la nature et les occasions qui en découlent. Depuis plusieurs années, nous considérons la biodiversité et prenons en compte les atteintes graves à la nature dans nos analyses de durabilité. En infrastructures et en immobilier, la biodiversité est prise en considération lors de la conception de nouveaux projets et pendant leur exploitation.

Au fil des années, nous avons adhéré à des organisations d’engagement collaboratif auprès des sociétés. Cette démarche nous permet d’amplifier notre voix de manière efficace, d’envoyer des messages forts aux entreprises et de les accompagner dans leurs démarches en matière de conservation de la biodiversité. Ces initiatives nous offrent aussi l’occasion d’enrichir notre approche et de développer de nouveaux outils et indicateurs pour nos analyses d’investissement.

À l’occasion de la COP16 en 2024, en collaboration avec Fondaction et la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), nous avons dévoilé neuf indicateurs de biodiversité spécifiques au territoire du Québec. Fruit de la collaboration entre les milieux de la finance, de la recherche et de la société civile, ces indicateurs visent à favoriser l’intégration de la biodiversité dans la prise de décisions des investisseurs au Québec. Ils fournissent des informations de base sur la biodiversité locale et permettent aux investisseurs de mesurer l’impact de l’implantation d’un projet.
Au sein de cette coalition qui soutient les investisseurs dans l’engagement des entreprises à lutter contre la perte de la nature, nous dialoguons avec certaines sociétés en portefeuille afin de les sensibiliser à l’importance de la biodiversité et de les aider à faire évoluer positivement leur modèle d’affaires pour limiter leurs impacts liés à la destruction de la nature.
En avril 2024, nous avons rejoint la démarche des Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies (UNPRI) qui rassemble des investisseurs institutionnels afin qu’ils utilisent leur influence pour inverser la perte de biodiversité mondiale d’ici 2030. Cet engagement collaboratif cible les domaines du changement d’usage des terres, de la déforestation et de la dégradation des terres. L’adhésion à Spring nous permet de renforcer notre positionnement sur la biodiversité, grâce à une meilleure connaissance des entreprises liées aux secteurs des terres, des mines, des produits chimiques et de l’agroalimentaire, et à une approche concertée aux côtés d’autres investisseurs mondiaux.
Nous sommes membres de cet organisme international qui vise l’amélioration des pratiques d’élevage, le contrôle de la production de méthane par le secteur et la lutte contre la prolifération d’usage de certains antibiotiques qui compromettent la lutte aux risques microbiens, dont des maladies communes. En 2024, nous avons participé à une campagne d’engagement collaboratif auprès de sept compagnies dans le domaine de la pêche durable. Nous avons également soutenu une déclaration commune aux côtés d’autres investisseurs, relative à la résistance aux antimicrobiens liée à la surutilisation d’antibiotiques.

Gestion durable des terres

Nous investissons dans le domaine du capital naturel depuis plusieurs années. Notre présence dans ce secteur a été renforcée en 2020 avec la création d’une équipe Gestion durable des terres au sein du portefeuille Infrastructures. Son mandat vise à déployer jusqu’à 2 G$ d’ici 2026 dans des terres agricoles et forestières. Les investissements dans ce secteur respectent des critères de durabilité rigoureux. Ils s’inscrivent dans notre stratégie climatique en ciblant des actifs sobres en carbone ayant des retombées positives à long terme sur l’environnement.

En 2024, en partenariat avec Chinook Forest Partners, un chef de file en gestion de placements en capital naturel, nous avons lancé une nouvelle plateforme d’investissement dont l’objectif est de déployer des capitaux pour construire un portefeuille diversifié de terres forestières situées sur la côte nord-ouest du Pacifique aux États-Unis, deuxième zone forestière en importance au monde. Chinook Forest Partners dispose d’un vaste réseau de propriétaires fonciers, de fabricants de produits forestiers, de partenaires externes et d’investisseurs en capital naturel aux États-Unis.

Nuveen Green Capital

Aux côtés de Nuveen Green Capital, un chef de file spécialisé en financement de type Commercial Property Assessed Clean Energy (C‑PACE) aux États-Unis, nous avons mis sur pied un programme de financement intégré de 830 M$ CA, destiné au marché commercial américain.

Ce programme offre un guichet unique pour répondre à la demande croissante de financement immobilier commercial durable, en combinant du financement de type C‑PACE et des prêts-relais de premier rang ainsi que des prêts à la construction.

Cette démarche novatrice vise à favoriser un environnement bâti plus propre et plus sûr par l’adoption de mesures en matière d’efficacité énergétique, de conservation de l’eau, d’énergie renouvelable et de résilience. L’objectif est de réduire l’impact environnemental et d’améliorer la durabilité des bâtiments en construction et des projets de rénovation ou de recapitalisation.

Aligné sur les objectifs de développement durable des Nations Unies, le financement de type C‑PACE est une initiative aujourd’hui offerte dans 40 États américains.

Boralex

Chef de file canadien dans la production d’énergie renouvelable, Boralex a obtenu cette année la validation de ses cibles de réduction des émissions de GES couvrant l’ensemble des émissions de sa chaîne de valeur (portées 1, 2 et 3) par la SBTi. Cette reconnaissance confirme l’engagement de la société à atteindre une empreinte carbone net‑zéro d’ici 2050, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.

D’ici 2030, Boralex est engagée à réduire ses émissions absolues de portées 1 et 2 de 42 % par rapport à l'année de référence 2022. De plus, d’ici 2028, la société s'engage à ce que 90 % des émissions provenant de ses fournisseurs de composantes principales soient assujetties à des cibles de réduction basées sur la science.

D’ici 2050, Boralex s’engage à réduire ses émissions absolues de portées 1 et 2 de 90 % et ses émissions de portée 3 par kWh produits et revendus de 97 %, par rapport à l’année de référence 2022.

Pour atteindre ses objectifs, Boralex mise entre autres sur l’électrification progressive de sa flotte de véhicules, la consommation d’électricité renouvelable sur ses sites et dans ses bâtiments, et des partenariats avec des fournisseurs stratégiques à faible émission de carbone.

En tant qu’actionnaire important depuis 2017, la CDPQ entretient un dialogue régulier avec la société sur les questions de durabilité, notamment en ce qui a trait à la transition climatique, aux risques climatiques physiques et à la divulgation. La validation par la SBTi des cibles de réduction des émissions de GES correspond au niveau le plus élevé du cadre de référence de la CDPQ sur la transition climatique et représente la cible la plus ambitieuse reconnue par la SBTi.

Crédits photos : Boralex
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