Nos indicateurs et engagements en durabilité
Nous divulguons le résultat de nos actions en lien avec les facteurs de durabilité dans différents documents : le Rapport d’investissement durable (RID), le Rapport de développement durable (RDD) ainsi que le Rapport annuel (RA). Nous sommes également régis par plusieurs lois, règlements et politiques en matière de durabilité qui établissent un cadre de travail nous permettant d’exercer notre métier d’investisseur avec rigueur, efficacité et transparence. Les tableaux suivants contiennent les indicateurs et les documents de référence disponibles.
Nos indicateurs
Indicateur | Cible, ambition ou action | Divulgation 2024 | Source 2024 | Divulgation 2023 | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Valeur en G$ des actifs sobres en carbone | 54 G$ d’actifs sobres en carbone d’ici 2025 | 58 G$ (dont 15,5 G$ au Québec) |
RID section E RDD action 4 |
53 G$ (dont 15 G$ au Québec) |
2 | Valeur en G$ des actifs alignés sur l’Accord de Paris | Favoriser les actifs possédant une stratégie alignée sur l’Accord de Paris | 152 G$ (58 G$ CBI, 79 G$ SBTi et 15 G$ en voie de l'être) |
RID section E | 135 G$ (53 G$ CBI, 50 G$ SBTi et 32 G$ en voie de l’être) |
3 | Intensité carbone du portefeuille en tCO2éq/M$ investis et en pourcentage | 60 % de réduction d’ici 2030 par rapport aux 79,4 tCO2éq/M$ investis en 2017 | 24,4 tCO2éq/M$ 69 % de réduction par rapport à 2017 |
RID section E RDD action 4 |
32,2 tCO2éq/M$ 59 % de réduction par rapport à 2017 |
4 | Valeur en G$ des actifs de transition | Accompagner les sociétés de secteurs très émetteurs dans leur stratégie de décarbonation | 6,2 G$ | RID section E | 5 G$ |
5 | Cibles dans le domaine des énergies fossiles en adéquation avec la science | Sortie de la production de pétrole d’ici la fin 2022 Sortie de l’extraction de charbon thermique |
Sortie de la production de pétrole en gestion active complétée Sortie de l’extraction de charbon thermique en gestion active complétée |
RID section E | Sortie de la production de pétrole en gestion active complétée Sortie de l’extraction de charbon thermique en gestion active complétée |
6 | Augmentation de notre part de dons et commandites à thématique durable | 14 % d’ici 2025 des dons et commandites octroyés à thématique durable | 13 % | RDD action 5 | 13 % |
7 | Réduction de l’empreinte carbone de nos trois bureaux d’affaires au Québec | Réduction de 35 % des émissions de nos trois bureaux d’affaires au Québec d’ici 2025 par rapport à 2017 (2,75 kg CO2éq/pi2) | 76 % de réduction par rapport à 2017 (0,66 kg CO2éq/pi2) |
RDD action 7 | 41 % de réduction par rapport à 2017 (1,63 kg CO2éq/pi2) |
8 | Augmentation de la gestion écoresponsable des projets de rénovation dans nos trois bureaux d’affaires au Québec | 90 % des matériaux valorisés dans les projets de rénovation de nos trois bureaux d’affaires au Québec d’ici 2025 | 95 % | RDD action 8 | 97 % |
9 | Cible de zéro déchet dans nos trois bureaux d’affaires au Québec | Taux moyen de mise en valeur des matières résiduelles pour nos trois bureaux d’affaires au Québec de 65 % d’ici 2025 | 66 % | RDD action 9 | 55 % |
10 | Représentation féminine au sein du conseil d’administration | 40 % de représentation féminine au sein du conseil d’administration | 42 % | RID section S | 46 % |
11 | Représentation féminine au sein du comité de direction | 40 % de représentation féminine au sein du comité de direction | 36 % | RID section S | 44 % |
12 | Représentation féminine à la CDPQ | 47 % de représentation féminine au sein de l’organisation d’ici 2025 | 47 % | RID section S | 46 % |
13 | Représentation féminine dans les postes en investissement | 34 % de représentation féminine dans les postes en investissement à la CDPQ d’ici 2025 | 30 % | Équipe Talent et Performance | 30 % |
14 | Employé.e.s de la CDPQ au Canada s’identifiant à l’un des trois groupes suivants : minorités visibles, minorités ethniques ou Autochtones | 26 % d’employé.e.s au Canada d’ici 2025 s’identifiant à l’un des trois groupes suivants : minorités visibles, minorités ethniques ou Autochtones | 27 % | RID section S | 26 % |
15 | Employé.e.s de la CDPQ au Québec occupant un poste en investissement et s’identifiant à l’un des trois groupes suivants : minorités visibles, minorités ethniques ou Autochtones | Stratégie d’attraction, de rétention et de développement en place | 20 % | Équipe Talent et Performance | 21 % |
16 | Présence d’information sur l’encadrement du personnel et les programmes de mentorat | Programme de mentorat en place | 182 personnes ont été mentorées à l’interne (dont 58 % de femmes et 25 % de collègues s’identifiant à la diversité ethnoculturelle) par 146 mentor.e.s | RID section S | 185 personnes ont été mentorées à l’interne (dont 54 % de femmes et 30 % de collègues s’identifiant à la diversité ethnoculturelle) par 133 mentor.e.s |
17 | Employé.e.s en situation de handicap | Plan d’action annuel à l’égard des personnes en situation de handicap | 4 % de nos employé.e.s au Québec | RID section S | 4 % de nos employé.e.s au Québec |
18 | Nombre d’accidents de travail | Soutien à la santé globale au travail | 0 | Équipe Santé et sécurité globale | 2 incidents mineurs |
19 | Pourcentage de sociétés publiques en gestion active dans notre portefeuille qui comptent au moins 30 % de femmes au sein de leur conseil d’administration | Ambition de 100 % | 73 % | RID section S | 57 % |
20 | Représentation féminine au sein des postes d’administrateur.rice.s désignés | 30 % de représentation féminine dans les postes d’administrateur.rice.s désignés d’ici 2023 | 26 % | RID section S | 30 % |
21 | Nombre d’avis sur les pratiques fiscales en préinvestissement | Analyse en préinvestissement des pratiques fiscales des transactions | 310 avis sur les pratiques fiscales en préinvestissement, dont 4 étaient défavorables | RID section S | 199 avis sur les pratiques fiscales en préinvestissement, dont 5 étaient défavorables |
22 | Nombre de dossiers analysés pour s’assurer du respect d’un taux minimal d’imposition | Analyse de notre actif en gestion active pour s’assurer du respect d’un taux d’imposition consolidé minimal de 15 % | Plus de 3 000 titres et 400 analyses approfondies | RID section S | Plus de 2 900 titres et 400 analyses approfondies |
23 | Présence de vérifications et d’audits internes quant aux indicateurs liés à la diversité | Certification EDGE, une norme de certification des entreprises reconnue mondialement en matière d’égalité femmes-hommes au travail | Mise en œuvre de notre plan d’action | RID section L | Mise en œuvre de notre plan d’action |
24 | Appui d’entreprises québécoises à propriété féminine | Nombre croissant d’entrepreneures québécoises au sein de Cheffes de file | 136 entrepreneures québécoises | RDD action 2 | 120 entrepreneures québécoises |
25 | Nombre d’entreprises québécoises accompagnées dans la mise en œuvre de leurs pratiques d’affaires durables | Accompagnement de nos sociétés en portefeuille au Québec sur divers enjeux de durabilité | 12 entreprises québécoises | RID section G RDD action 1 |
10 entreprises québécoises |
26 | Nombre de votes sur des propositions | Participation aux votes sur des propositions | 34 857 votes | RID section G | 37 536 votes |
27 | Nombre d’assemblées d’actionnaires lors desquelles nous avons voté | Votes lors des assemblées d’actionnaires de nos sociétés en portefeuille | 3 326 assemblées | RID section G | 3 635 assemblées |
28 | Taux d’appui aux propositions portant sur les enjeux climatiques ou sociaux | Politique régissant l’exercice de notre droit de vote en place | 47 % d’appui en faveur de propositions en lien avec les enjeux environnementaux 32 % d’appui en faveur de propositions en lien avec les enjeux sociaux |
RID section G | 62 % d’appui en faveur de propositions en lien avec les enjeux environnementaux 49 % d’appui en faveur de propositions en lien avec les enjeux sociaux |
29 | Évaluation de la durabilité de nos interventions | Proportion de nos nouvelles transactions ayant fait l’objet d’une évaluation de la durabilité au Québec pour la CDPQ et ses filiales | 100 % | RDD action 3 | 72 % |
30 | Augmentation de la part de nos acquisitions responsables | 65 % d’ici 2025 des contrats signés issus d’un processus d’appel d’offres (public ou sur invitation) conclus avec un fournisseur engagé dans une démarche valide en développement durable | 90 % | RDD action 6 | 79 % |
Nos engagements
ENGAGEMENT | CIBLE OU ACTION | DOCUMENT DE RÉFÉRENCE | |
---|---|---|---|
1 | Cible de réduction des GES alignée sur les objectifs de l’Accord de Paris limitant le réchauffement à 1,5 °C | 54 G$ en actifs sobres en carbone d’ici 2025 60 % de réduction de l’intensité carbone du portefeuille d’ici 2030 par rapport à 2017 Enveloppe de transition de 10 G$ pour décarboner les secteurs les plus émetteurs Compléter notre sortie de la production de pétrole Portefeuille net-zéro d’ici 2050 |
Stratégie climatique |
2 | Engagement en matière de diversité, d’inclusion et d’absence de discrimination | Politique en place en matière d’équité, de diversité et d’inclusion au travail Plan d’action annuel à l’égard des personnes handicapées Énoncé sur l’accès à l’égalité en emploi |
Politique en matière d’équité, de diversité et d’inclusion au travail Plan d’action à l’égard des personnes handicapées 2024 Énoncé de la CDPQ sur l’accès à l’égalité en emploi |
3 | Présence de canaux par lesquels les employé.e.s peuvent faire part d’enjeux | Politique de prévention et de détection de la fraude et de la corruption en place Ligne téléphonique pour signaler un manquement à l’éthique ou aux lois Politique contre le harcèlement et les autres formes d’inconduite |
Code d’éthique Politique – Prévention et détection de la fraude et de la corruption Politique contre le harcèlement et les autres formes d’inconduite |
4 | Engagement public à respecter les données personnelles et politique globale sur les données personnelles | Politique de gestion et de sécurité de l’information en place | Politique – Sécurité des actifs informationnels et technologiques Notice d’information sur la protection des renseignements personnels |
5 | Présence d’un engagement en matière de fiscalité internationale | Engagement à exercer un leadership en matière de fiscalité internationale | Engagement sur la fiscalité internationale |
6 | Présence d’une politique contre la corruption et analyse des risques liés à ces enjeux | Politique de prévention et de détection de la fraude et de la corruption en place | Politique – Prévention et détection de la fraude et de la corruption Politique - Sécurité financière |
7 | Engagement lié aux directives d’éthique professionnelle de l’entreprise | Code d’éthique à l’intention des dirigeant.e.s et des employé.e.s en place Code d’éthique à l’intention des administrateur.rice.s en place |
Code d’éthique Code d’éthique des membres du conseil d’administration |
8 | Mesures mises en place pour promouvoir les comportements éthiques dans l’entreprise | Formations obligatoires annuelles et à l’embauche, portant sur différents sujets couverts par le Code d’éthique Engagement annuel et à l’embauche à respecter les normes éthiques de l’organisation et déclaration des intérêts |
RA section Conformité Code d’éthique |
9 | Programme de rémunération de la haute direction lié à l’exécution de la stratégie d’investissement durable | Programme incluant l'atteinte de cibles d'actions climatiques | RA RID annexe 4 |
10 | Présence d’une politique encadrant le lobbying de nos sociétés en portefeuille | Politique régissant l’exercice du droit de vote dans les sociétés cotées en bourse, qui encadre notamment le lobbying | Politique régissant l’exercice du droit de vote dans les sociétés cotées en bourse |
11 | Présence de politiques claires sur l’engagement avec nos sociétés en portefeuille concernant les enjeux de durabilité | Politique d’investissement durable, qui encadre notamment l’engagement avec nos sociétés en portefeuille | Politique – Investissement durable |
Calcul de l’intensité du portefeuille de la CDPQ
Calcul pour nos investissements dans les entreprises


à la CDPQ

l’actif (tCO2éq)
Capital LT
Capital à long terme utilisé par une entreprise pour financer son appareil de production (juste valeur marchande des capitaux propres + dette à long terme).
Émissions
Émissions de GES directes (portée 1) et indirectes (portée 2) converties en tonnes de CO2 équivalentes (tCO2éq), comme le définit le GHG Protocol.
Périmètre de calcul
Inclut une valeur nette1 de 456 G$ d’investissements en date du 31 décembre 2024, soit 100 % des titres du portefeuille, y compris ceux de filiales non consolidées, sous forme d’actions, de dettes d’entreprises et de sociétés d’État, de titres détenus par l’intermédiaire d’indices boursiers ou de fonds négociés en bourse (FNB), de placements gérés à l’externe, de prêts et d’emprunts de titres (graphique 13).
Exclut 90 G$ nets1, en date du 31 décembre 2024, d’obligations d’État, de liquidités, de bons de souscription, de certificats de dépôt, d’instruments financiers dérivés et de titres achetés en vertu de conventions de revente.
Les investissements considérés dans le calcul de l’empreinte sont détenus dans les portefeuilles spécialisés suivants : Marchés boursiers, Revenu fixe, Placements privés, Infrastructures, Immeubles, et certains investissements sous forme d’actions détenues dans la répartition d’actifs (figure 14).
Enveloppe de transition
Les investissements de l’enveloppe de transition sont exclus du calcul de l’intensité totale du portefeuille. L’intensité carbone de ces actifs est calculée selon la même méthodologie que celle du portefeuille, mais elle est suivie et divulguée de façon indépendante, en plus d’être soumise à une vérification externe. Ces actifs sont alignés sur notre objectif net-zéro d’ici 2050, et leurs plans de décarbonation sont certifiés par des expert.e.s indépendants.
Obligations gouvernementales
Afin de répondre aux exigences de la NZAOA, nous avons calculé l’intensité carbone de notre portefeuille d’obligations souveraines en fonction de la norme Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF)2. Les données utilisées pour la calculer ne sont pas comparables à celles de l’intensité du portefeuille. Elle est donc traitée séparément (plus de détails à l’annexe 4).
Empreinte en absolu du portefeuille (en MtCO2) à l’intérieur du périmètre de calcul (en G$)*


1. Valeur brute des actifs de la CDPQ, nette des positions à découvert (les positions nettes négatives sont exclues).
2. À l’exception des obligations provinciales pour lesquelles nous utilisons des données substitutives fédérales par manque d’informations.
La CDPQ réalise le calcul de son empreinte carbone sur la majeure partie de son portefeuille


Sources de données
A) Participations directes
La CDPQ utilise principalement la base de données Trucost pour collecter les données sur les émissions des émetteurs individuels. Avec les données sur le capital LT tirées des bases de données Compustat et Bloomberg, cela constitue l’assise de nos calculs de l’intensité des émetteurs individuels et de l’intensité moyenne du secteur3.
Notre approche est la suivante :
Méthodologie de la CDPQ | |
---|---|
Par ordre de priorité : | |
1 | Intensité directe calculée pour l’émetteur |
2 | Intensité directe calculée pour la société mère de l’émetteur |
3 | Intensité moyenne du secteur |
Méthodologie pour le portefeuille immobilier | |
---|---|
Par ordre de priorité : | |
1 | Intensité directe calculée par la CDPQ pour la propriété4 |
2 | Intensité moyenne du portefeuille immobilier |
Il importe de souligner que, dans certaines situations, la CDPQ fait preuve de jugement pour passer outre l’intensité attribuée par le biais de la méthodologie usuelle, si des données plus précises ou pertinentes sont disponibles. À titre d’exemple, cela peut être l’intensité divulguée par l’émetteur, l’intensité d’émetteurs comparables présentant un profil similaire en matière de GES, l’intensité moyenne d’un secteur qui représente plus précisément l’émetteur ou l’intensité estimée en s’appuyant sur une autre source fiable.
3. La CDPQ utilise les données relatives aux émissions les plus récentes de Trucost. À des fins de qualité des données, la CDPQ fixe un seuil interne afin de déterminer à quel moment les données relatives aux émissions les plus récentes que l’on retrouve dans la base de données Trucost sont considérées comme trop obsolètes pour être utilisées dans nos calculs de l’intensité d’émetteurs individuels et de l’intensité moyenne du secteur. Lorsqu’elles sont disponibles, la CDPQ utilise les données relatives au capital LT en date du 31 décembre 2024. Lorsque les données relatives au capital LT ne sont pas disponibles en date du 31 décembre 2024, la CDPQ utilise les données les plus récentes. Lorsque les émissions de GES n’étaient pas disponibles en utilisant une approche basée sur le marché, ce chiffre reflète les émissions de GES calculées en utilisant une approche basée sur l’emplacement.
4. Le portefeuille immobilier (anciennement Ivanhoé Cambridge, filiale intégrée à la CDPQ en avril 2024) intègre dans son calcul d’intensité les émissions de portée 3, catégorie 13 du GHG Protocol, liées aux activités de portées 1 et 2 de ses locataires.
B) Participations indirectes
Si les données sont disponibles, l’intensité des fonds est calculée selon la méthodologie usuelle applicable aux participations directes. Si les données ne sont pas disponibles, la CDPQ utilise l’intensité du fonds dévoilée par le gestionnaire ou l’intensité moyenne du secteur ou de la catégorie d’actif appropriée à la nature du fonds.
Évaluation de la qualité des données du périmètre de calcul de l'empreinte carbone et de l’enveloppe de transition de la CDPQ
Méthodologie développée par la CDPQ et inspirée du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF)QUALITÉ DES DONNÉES |
DÉFINITION | TYPE DE DONNÉES |
PORTION DE L’EMPREINTE EN ABSOLU (%) (émissions de portées 1 et 2)5 |
PORTION DE L’EXPOSITION (%) (émissions de portée 3) |
|
---|---|---|---|---|---|
1 |
|
Divulguées | ![]() |
![]() |
![]() |
2 |
|
Divulguées | ![]() |
![]() |
|
3 |
|
Divulguées/Estimées | ![]() |
![]() |
|
4 |
|
Estimées | ![]() |
![]() |
![]() |
5 |
|
Estimées | ![]() |
![]() |
|
S. O. |
|
![]() |
5. Émissions de portées 1 et 2 pour nos sociétés en portefeuille, à l'exception du portefeuille immobilier qui intègre la catégorie 13 des émissions de portée 3, liées aux activités de portées 1 et 2 de ses locataires.
Rapport d’assurance du professionnel en exercice indépendant
À l’intention de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec
Étendue
Nous avons été chargés par la Caisse de dépôt et placement du Québec (la « CDPQ ») pour réaliser une mission d’assurance limitée, au sens des Normes canadiennes de missions de certification (ci-après, la « mission »), visant la délivrance d’un rapport sur les principaux indicateurs de performance présentés en détail dans l’annexe ci-jointe (collectivement, l’« objet considéré ») pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 tel que présenté dans le Rapport d’investissement durable 2024 de la CDPQ (le « Rapport »).
Outre les éléments figurant au paragraphe précédent, qui précise l’étendue de notre mission, aucune procédure d’assurance n’a été mise en œuvre à l’égard des autres informations contenues dans le rapport et, par conséquent, nous n’exprimons aucune conclusion sur celles-ci.
Critères appliqués par la CDPQ
Dans le cadre de la préparation de l’objet considéré, la CDPQ a appliqué des critères élaborés en interne (les « critères ») présentés dans l’annexe ci-jointe et dans le rapport. Ces critères ont été expressément conçus aux fins de préparation du rapport. Par conséquent, l’information sur l’objet considéré pourrait ne pas convenir à d’autres fins.
Responsabilités de la CDPQ
Il incombe à la direction de la CDPQ de sélectionner les critères et de présenter l’objet considéré, dans tous ses aspects significatifs, conformément à ceux-ci. Cette responsabilité inclut l’établissement et le maintien de contrôles internes, la tenue à jour de dossiers adéquats et l’élaboration d’estimations qui sont pertinentes pour la préparation de l’objet considéré, de sorte qu’il soit exempt d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.
Responsabilités d’EY
Notre responsabilité consiste à exprimer une conclusion sur la présentation de l’objet considéré sur la base des éléments probants que nous avons obtenus.
Nous avons effectué notre mission conformément à la Norme canadienne de missions de certification (NCMC) 3000, Missions d’attestation autres que les audits ou examens d’informations financières historiques et à la Norme canadienne de missions de certification (NCMC) 3410, Missions de certification des bilans des gaz à effet de serre. Selon cette norme, nous devons planifier et réaliser notre mission de façon à obtenir l’assurance limitée quant à savoir si l’information sur l’objet considéré est présentée, dans tous ses aspects significatifs, conformément aux critères et à délivrer un rapport. La nature, le calendrier et l’étendue des procédures choisies relèvent de notre jugement, notamment de l’évaluation des risques d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre conclusion sous forme d’assurance limitée.
Notre indépendance et notre gestion de la qualité
Nous nous sommes conformés aux règles ou au code de déontologie pertinents applicables à l’exercice de l’expertise comptable et se rapportant aux missions de certification, qui sont publiés par les différents organismes professionnels comptables, lesquels reposent sur les principes fondamentaux d’intégrité, d’objectivité, de compétence professionnelle et de diligence, de confidentialité et de conduite professionnelle.
Notre Société applique la Norme canadienne de gestion de la qualité (NCGQ) 1, Gestion de la qualité par les cabinets qui réalisent des audits ou des examens d’états financiers, ou d’autres missions de certification ou de services connexes. Cette norme exige que nous concevions, mettions en place et fassions fonctionner un système de gestion de la qualité qui comprend des politiques et des procédures en ce qui concerne la conformité aux règles de déontologie, aux normes professionnelles et aux exigences légales et réglementaires applicables.
Description des procédures mises en œuvre
Les procédures mises en œuvre dans une mission d’assurance limitée sont de nature différente et d’étendue moindre que celles mises en œuvre dans une mission d’assurance raisonnable, et elles suivent un calendrier différent. En conséquence, le niveau d’assurance obtenu dans une mission d’assurance limitée est beaucoup moins élevé que celui qui aurait été obtenu dans une mission d’assurance raisonnable. Nos procédures ont été conçues dans le but d’obtenir un niveau d’assurance limitée sur lequel fonder notre conclusion et ne fournissent pas tous les éléments probants qui seraient nécessaires à l’expression d’un niveau d’assurance raisonnable.
Bien que nous ayons tenu compte de l’efficacité des contrôles internes mis en place par la direction pour déterminer la nature et l’étendue de nos procédures, notre mission d’assurance n’a pas été conçue pour fournir une assurance quant aux contrôles internes. Nos procédures ne comprenaient pas de test des contrôles ou la mise en œuvre de procédures de vérification de l’agrégation ou du calcul des données dans les systèmes informatiques.
Une mission d’assurance limitée consiste à faire des demandes d’informations, principalement auprès des personnes responsables de la préparation de l’objet considéré et des informations connexes, et à appliquer des procédures analytiques et autres procédures appropriées.
Nos procédures ont notamment consisté à :
- mener des entretiens auprès des membres du personnel pour comprendre le processus de collecte, de rassemblement et de présentation de l’information sur l’objet considéré;
- mettre en œuvre des procédures d’examen analytique, mener des entretiens auprès des membres du personnel pertinents en vue d’obtenir des explications sur les valeurs aberrantes repérées, comparer les données avec les informations sources sous-jacentes sur la base d’un échantillon et l’exécution des calculs;
- examiner la présentation de l’objet considéré et de l’information fournie sur celui-ci dans le rapport.
Nous avons également mis en œuvre d’autres procédures que nous avons jugées nécessaires dans les circonstances.
Limites inhérentes
Le processus de quantification des gaz à effet de serre (« GES ») est soumis à une incertitude scientifique, qui découle du fait que les connaissances scientifiques en matière d’évaluation des GES sont incomplètes. En outre, les procédures relatives aux GES font l’objet d’une incertitude d’estimation (ou de mesure), qui résulte des processus de mesure et de calcul utilisés pour quantifier les émissions dans les limites des connaissances scientifiques existantes.
L’information non financière, comme l’objet considéré, est assujettie à un plus grand nombre de limites inhérentes que l’information financière, en raison des caractéristiques davantage qualitatives de l’objet considéré et des méthodes utilisées pour déterminer cette information. L’absence d’un organisme de premier plan dont la pratique est bien établie sur lequel s’appuyer permet de sélectionner des techniques d’évaluation différentes mais acceptables, ce qui peut donner lieu à des évaluations qui diffèrent de manière importante et qui peuvent avoir une incidence sur la comparabilité des entités et au fil du temps.
Conclusion
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre et des éléments probants que nous avons obtenus, nous n’avons rien relevé qui nous porte à croire que l’objet considéré pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 n’a pas été préparé, dans tous ses aspects significatifs, conformément aux critères.

Le 26 mars 2025
Montréal, Canada
Annexe
Notre mission d’assurance limitée a porté sur l’objet considéré suivant pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 :
Indicateur de performance | Critères | Valeur présentée |
---|---|---|
Intensité carbone du portefeuille de la CDPQ, compte non tenu de l’enveloppe de transition | Élaborés en interne1 | 24,4 tCO2éq/M$ |
Intensité carbone de l’enveloppe de transition de la CDPQ | Élaborés en interne1 | 917 tCO2éq/M$ |
Intensité carbone associée aux obligations souveraines de la CDPQ avec LULUCF2 pour le portefeuille de rendement | Élaborés en interne3, d’après la norme du PCAF. | 218 tCO2éq/M$ |
Intensité carbone associée aux obligations souveraines de la CDPQ sans LULUCF2 pour le portefeuille de rendement | 226 tCO2éq/M$ | |
Intensité carbone associée aux obligations souveraines de la CDPQ avec LULUCF2 pour le sous-portefeuille de liquidités | 184 tCO2éq/M$ | |
Intensité carbone associée aux obligations souveraines de la CDPQ sans LULUCF2 pour le sous-portefeuille de liquidités | 205 tCO2éq/M$ | |
Évaluation de la qualité des données du périmètre de calcul de l’empreinte globale de la CDPQ, compte tenu de l’enveloppe de transition | Élaborés en interne4 | |
Qualité des données 1 | 56 % | |
Qualité des données 2 | 22 % | |
Qualité des données 3 | 3 % | |
Qualité des données 4 | 15 % | |
Qualité des données 5 | 4 % |
1. Les critères élaborés en interne sont décrits à l’annexe 2 et à l’annexe A, section 11 du rapport.
2. LULUCF représente l’utilisation des terres, le changement dans l’utilisation des terres et le secteur forestier.
3. Les critères élaborés en interne sont décrits à l’annexe 4, section 12 du rapport.
4. Les critères élaborés en interne sont décrits à l’annexe 2, tableau 16 du rapport.
Divulgation suivant le Groupe de travail sur la divulgation financière liée au climat (TCFD)
Nous suivons les recommandations du TCFD en matière de divulgation financière liée aux enjeux climatiques et présentons annuellement les progrès de nos actions.
APPLICATION DES RECOMMANDATIONS PAR LA CDPQ
- Depuis 2017, notre Politique en matière d’investissement durable exige la prise en compte du facteur climatique dans le processus d’analyse et d’approbation des investissements, ainsi que dans l’intégration des risques liés aux facteurs de durabilité. L’équipe Investissement durable élabore cette politique, qui est ensuite approuvée par le comité de direction, puis par le conseil d’administration.
- Par ailleurs, afin d’assurer un suivi de notre gouvernance en investissement durable, le comité de direction effectue une reddition de comptes semi-annuelle au conseil d’administration, en fonction des plans stratégiques sectoriels, de la cartographie des risques et de la stratégie climatique.
- Depuis 2018, le conseil d’administration a posé un geste fort en liant la rémunération variable de l’ensemble du personnel, y compris le comité de direction, à l’atteinte des cibles climatiques. Nous sommes l’un des premiers investisseurs institutionnels mondiaux à avoir adopté cette mesure.
- Les attributs climatiques (risques et occasions) des investissements sont soumis à la même gouvernance que les autres critères d’investissement. Ils sont intégrés à la revue diligente des investissements et au suivi des portefeuilles. Ces enjeux font l’objet de sections distinctes dans les documents d’approbation d’investissement et de reddition de comptes. Une attention particulière est portée au risque physique encouru par les actifs réels (infrastructures et immobilier) et au risque de transition.
- En collaboration avec l’ensemble de l’organisation, l’équipe Investissement durable assure un suivi rigoureux des cibles climatiques annuelles de nos portefeuilles spécialisés. Ces analyses sont soumises à différents comités auxquels siègent des membres de la direction, notamment le Comité investissement-risques (CIR).
- En 2021, une analyse du risque de transition du portefeuille a été réalisée par l’équipe Investissement durable, en collaboration avec la Gestion des risques, puis présentée au CIR. Ce cadre d’analyse est maintenant utilisé lors de la revue diligente de certains nouveaux investissements. L’exposition globale de ce risque est également suivie, et a été mise à jour en 2023.
- Une attention soutenue est accordée à la qualité des données. Depuis 2021, une attestation carbone a été ajoutée à ces données extrafinancières, qui bénéficient maintenant de contrôles similaires à ceux applicables aux données financières, incluant une vérification externe.
Risques physiques
- En 2020, nous avons entamé un partenariat innovant avec deux pairs canadiens et le fournisseur The Climate Service afin de codévelopper l’outil Climanomics pour mieux comprendre, mesurer et rendre compte en termes financiers des risques climatiques physiques. Nous continuons à privilégier cet outil après l’acquisition de ce fournisseur par le groupe S&P Global en 2022.
- Aujourd’hui, nos équipes analysent différents types de risques climatiques physiques à court, moyen et long terme. Ces derniers sont pris en considération pour chaque nouvel investissement dans des actifs réels (infrastructures et immobilier) ainsi que pour certains de nos actifs en portefeuille (plus de détails à la section 5. Gestion des risques physiques).
Risques de transition
- Depuis 2021, pour certaines nouvelles occasions d’investissement, nous réalisons une analyse du modèle d’affaires et de l’exposition de la société aux risques de transition, en fonction de la matérialité du risque et de la liquidité du titre, et en prenant en compte les facteurs suivants :
- Actions réglementaires ou politiques (tarification du carbone, subventions);
- Innovations technologiques;
- Risques de marché (modifications de la demande pour certains produits);
- Poursuites judiciaires;
- Risques de réputation.
- Ces analyses sont étendues à l’ensemble du portefeuille et couvrent différents horizons temporels (plus de détails à la section 6. Gestion des risques de transition).
Occasions climatiques
- Les occasions climatiques sont nombreuses (plus de détails à la section 9. Saisir les occasions). Des groupes d’échanges internes entre les différents gestionnaires de portefeuilles sont organisés sur la transition et les technologiques afférentes, et nos équipes recherchent continuellement des occasions d’investissements directs et par le biais de partenariats externes.
- En 2017, la CDPQ a été l’un des premiers grands investisseurs institutionnels mondiaux à se doter d’une stratégie climatique couvrant l’ensemble de son portefeuille. Nous nous sommes alors fixé des cibles ambitieuses d’acquisition d’actifs sobres en carbone et de réduction de l’intensité carbone de notre portefeuille.
- Depuis 2018, le conseil d’administration a posé un geste fort en liant la rémunération variable de l’ensemble du personnel, y compris le comité de direction, à l’atteinte des cibles climatiques. Nous sommes l’un des premiers investisseurs institutionnels mondiaux à avoir adopté cette mesure.
- Pour ce faire, de nombreuses équipes ont été mobilisées, notamment :
- Technologies numériques (accessibilité et analyse des données climatiques);
- Direction financière et Opérations (qualité des données et reddition de comptes, émission d’obligations vertes);
- Talent et Performance (formation, calcul de la rémunération variable);
- Gestion des risques (gestion des risques, construction de portefeuille);
- Communications (communications internes);
- Ensemble des équipes d’investissement.
- En 2019, nous avons aussi décidé d’adopter un objectif important : détenir un portefeuille net-zéro d’ici 2050, en mettant l’accent sur la décarbonation de l’économie réelle.
- En 2021, ayant largement dépassé nos cibles intermédiaires fixées en 2017, nous avons dévoilé une nouvelle stratégie fondée sur quatre piliers essentiels et complémentaires pour répondre aux grands défis de la transition :
- Détenir 54 G$ en actifs sobres en carbone d’ici 2025;
- Réduire l’intensité carbone du portefeuille de 60 % d’ici 2030 par rapport à 2017;
- Mettre en place une enveloppe de transition de 10 G$ pour décarboner les secteurs les plus émetteurs;
- Compléter notre sortie de la production de pétrole d’ici 2022.
- De plus, nous avons affiné nos outils d’identification et de gestion des risques climatiques (plus de détails aux sections 5. Gestion des risques physiques et 6. Gestion des risques de transition).
- L’enjeu climatique est donc maintenant intégré au modèle d’affaires de la CDPQ (figure 16) :
- Les équipes d’investissement révisent chaque année leur stratégie pour saisir davantage d’occasions sobres en carbone ou de transition afin d’optimiser la gestion des risques, la décarbonation et la construction des portefeuilles;
- L’équipe Investissement durable appuie les équipes d’investissement dans leurs ambitions climatiques, révise continuellement ses pratiques et affine ses outils de gestion des risques;
- Les risques climatiques sont intégrés à la revue diligente de chaque nouvel investissement et lors du suivi des portefeuilles, au même titre que tous les autres risques;
- Des directives précises ont été introduites afin d’encadrer les investissements dans les énergies fossiles et leur chaîne de valeur;
- Les groupes de soutien (Technologies numériques, Direction financière, Affaires juridiques, Conformité et Secrétariat, Talent et Performance, Gestion des risques, Communications, etc.) se réunissent régulièrement afin de veiller à ce que les risques opérationnels liés à la stratégie climatique soient encadrés et gérés comme tous les autres risques.
Intégration du facteur climatique dans notre processus d’investissement




- Enfin, la CDPQ participe activement à différents groupes d’investisseurs dans le domaine des changements climatiques (plus de détails à la section Leadership) pour rester au fait des nouveaux développements :
- Nous siégeons au comité directeur de la NZAOA, que nous avons cofondée en 2019 pour soutenir la décarbonation de l’économie réelle, et nous prenons part à plusieurs groupes de travail;
- Nous avons cofondé en 2018 et coprésidé depuis son lancement le RLI, un regroupement de 13 investisseurs institutionnels mondiaux qui vise notamment à lutter contre les changements climatiques;
- Nous participons aux travaux de Climate Action 100+, un regroupement d’investisseurs visant principalement à sensibiliser les entreprises aux enjeux liés au climat.
Préinvestissement
- Nous analysons les risques physiques pour chaque nouvel investissement dans des actifs réels (infrastructures et immobilier) ainsi que pour certains de nos actifs en portefeuille.
- Ces analyses utilisent l’outil Climanomics (plus de détails à la section 3. Identification des risques et des occasions) afin de détecter et d’évaluer ces risques selon divers scénarios climatiques et horizons temporels.
- Les enjeux détectés sont ensuite analysés avec des outils adaptés au contexte spécifique de l’investissement considéré, ce qui peut inclure des échanges avec l’entreprise visée.
- Les coûts potentiels engendrés par les risques physiques sont intégrés aux analyses financières de l’investissement lorsque pertinent. Dans certains cas, ces analyses peuvent mener à la décision de ne pas investir.
Postinvestissement
- Une approche similaire à celle en préinvestissement est adoptée en ce qui concerne nos actifs en portefeuille. Après la détection d’enjeux, nous ouvrons le dialogue avec la direction de l’entreprise ciblée afin qu’elle intègre ces risques et mette en place des mesures adéquates. Dans de nombreux cas, il s’agit de rehausser la résilience climatique des actifs, mais aussi d’interagir avec des parties prenantes externes. En effet, les risques physiques peuvent toucher non seulement l’actif, mais aussi certains intrants essentiels à notre investissement qui sont gérés par des tiers (p. ex., voies d’accès, fournisseurs clés, infrastructures publiques).
- Des analyses plus pointues des risques climatiques physiques ont été réalisées en 2023 spécifiquement pour notre portefeuille d’infrastructures. En tout, 1 550 points de géolocalisation ont été sélectionnés pour couvrir 32 dossiers représentant environ 90 % de la valeur des actifs de ce portefeuille. L’analyse comprend sept secteurs : l’électricité, les télécommunications, le transport, l’énergie renouvelable, les ports, les aéroports et les autoroutes. La prochaine étape vise à amorcer le dialogue avec les conseils d’administration des sociétés jugées prioritaires afin qu’ils passent à l’action face aux enjeux identifiés.
- Un guide a été publié en 2021 par le RLI pour encourager les gestionnaires de portefeuille à intégrer les risques physiques à leurs décisions d’investissement et à adopter les meilleures pratiques.
Analyse des risques de transition
- Nous avons mis au point des outils qualitatifs pour améliorer l’intégration des risques liés à la transition. Ces outils évolutifs visent à guider la prise de décisions selon les développements réglementaires, technologiques et socioéconomiques à travers le monde. Ils permettront également aux équipes de se poser les bonnes questions lors de l’analyse d’occasions d’investissement.
- En 2021, la CDPQ a effectué une première revue complète de son portefeuille d’investissement dans tous les secteurs et catégories d’actif. Les risques de transition ont été analysés en fonction d’un cadre adapté aux modèles d’affaires des entreprises, en élaborant des scénarios basés sur des hypothèses réalistes des impacts de la transition énergétique. Dorénavant, des revues de notre portefeuille seront réalisées ponctuellement en fonction des nouveaux investissements et de leur exposition aux risques de transition.
- Nous évaluons ces risques selon quatre axes :
- Secteurs où la demande de produit sera affectée négativement par la transition;
- Secteurs où les produits devront être adaptés dans un contexte de transition;
- Secteurs industriels émetteurs où la demande de produit est établie, mais la décarbonation est complexe;
- Nouveaux besoins issus de l’émergence de secteurs d’activité structurants pour le futur.
- Trois horizons de temps sont considérés :
- Court terme (<5 ans) : risques relativement faibles et spécifiques à certaines juridictions et entreprises, qui sont analysés au cas par cas;
- Moyen terme (de 5 à 12 ans) : risques de nature technologique, réglementaire et de marché, ou encore liés à la tarification du carbone, qui peuvent modifier la compétitivité des entreprises à haute intensité carbone;
- Long terme (>12 ans) : risques liés aux secteurs à haute intensité carbone, pour lesquels il existe des substituts ou des technologies de rupture de plus faible intensité.
- Le niveau d’exposition a été classifié selon une échelle à 6 paliers allant de très favorable à critique.
- Très favorable
- Favorable
- Neutre/peu sensible
- À surveiller
- Problématique
- Critique
- La dernière analyse en date du 31 décembre 2023 a conclu qu’à court terme, notre exposition aux risques de transition était faible, avec 4 % du portefeuille considéré à surveiller alors que 96 % du portefeuille global était peu sensible ou favorable à la transition. À moyen et long terme, le pourcentage d’actifs exposés négativement à la transition augmente. Cependant, sur ces horizons, nous anticipons que les sociétés en portefeuille auront entamé des mesures d’atténuation du risque et que nous aurons eu la capacité de repositionner le portefeuille pour limiter notre exposition.
- Nous avons également complété notre sortie du secteur de la production de pétrole, incluant l’extraction et le raffinage ainsi que de l’extraction de charbon thermique, ce qui contribue aux progrès de décarbonation du portefeuille et à la réduction de son risque de transition.
- En 2023, nous avons volontairement pris part à un exercice d’évaluation du risque de transition mené par la Banque du Canada et le Bureau du surintendant des institutions financières. Ceci a confirmé le bon positionnement de notre portefeuille face à ce type de risque.
- Notons cependant que les méthodologies qui sous-tendent ces travaux restent très approximatives. Nous restons à l’affût d’éventuelles améliorations de ces outils sur le marché.
Gestion des risques de transition
- Notre gestion des risques de transition s’articule autour de trois axes :
- Nos investissements dans les actifs sobres en carbone qui réduisent la dépendance de l’économie envers les combustibles fossiles;
- Nos investissements dans les actifs qui réduisent activement leurs émissions;
- Notre sortie des secteurs de la production de pétrole et de charbon thermique.
- Nous nous sommes fixé des cibles ambitieuses d’investissements sobres en carbone, visant 54 G$ d’ici 2025, soit plus de trois fois les actifs de ce type détenus depuis 2017. Au 31 décembre 2024, nous avons plus qu’atteint cette cible, avec 58 G$ en actifs sobres en carbone dans notre portefeuille.
- Au 31 décembre 2024, 79 G$ de nos actifs sous gestion correspondaient à des entreprises dotées d’un objectif de décarbonation aligné sur l’Accord de Paris et certifiées par la SBTi et 15 G$ étaient en voie de l’être. L’obtention de cette certification peut prendre jusqu’à deux ans. Ainsi, en les additionnant à nos actifs sobres en carbone (58 G$), nous possédons 152 G$ en actifs alignés sur l’Accord de Paris.
- Nos activités d’engagement et de vote actionnarial auprès des sociétés publiques visent à exiger la mise en place de plans concrets et l’adoption de cibles de décarbonation alignées sur l’Accord de Paris.
- Nos premiers investissements dans la transition énergétique ont été effectués en 2015 et en 2017. Le déploiement de notre capital était conditionnel à la transformation de ces sociétés, qui devaient transitionner d’une source d’énergie très intense en carbone à des solutions plus durables comme l’énergie renouvelable. Avec notre appui, ces sociétés se sont distinguées en étant parmi les premières de leur région à développer des plans de décarbonation ambitieux certifiés par la SBTi. Il s’agit d’exemples concrets du déploiement de notre capital constructif dans des actifs de transition. Nous avons depuis investi dans plusieurs sociétés qui détiennent des plans de transition alignés sur l’Accord de Paris et qui passent à l’action. Des consultant.e.s externes sont mandatés pour certifier les trajectoires de décarbonation de ces sociétés. Nous détenons maintenant 6,2 G$ en actifs de transition.
- Nous avons également complété notre sortie du secteur de la production de pétrole, incluant l’extraction et le raffinage ainsi que de l’extraction et de la production d’énergie à partir du charbon thermique, ce qui contribue aux progrès de décarbonation du portefeuille et à la réduction de son risque de transition.
- Ces actions combinées nous ont permis de poursuivre nos efforts de décarbonation du portefeuille. En 2024, nous avons réduit notre intensité carbone de 69 % par rapport à 2017 dépassant ainsi notre cible de réduction de 60 % d’ici 2030, alignée sur notre ambition d’un portefeuille net-zéro d’ici 2050.
- En tant que membre de la NZAOA, nous sommes déterminés à collaborer à la définition de meilleures pratiques, à exercer notre influence auprès de nos sociétés en portefeuille et à propulser davantage le financement des solutions climatiques actuelles, afin d’atteindre notre cible de décarbonation de l’économie réelle. Nous nous sommes également fixé l’objectif d’un portefeuille net-zéro d’ici 2050 (plus de détails à la section Leadership).
- En 2021, nous avons révisé nos cibles climatiques et publié une nouvelle stratégie, qui comprend une cible de réduction de l’intensité carbone de notre portefeuille de 60 % d’ici 2030 par rapport à 2017.
- En 2023, nous avons entamé des travaux afin de mieux évaluer les trajectoires anticipées par les sociétés en matière d’émission et de gestion du risque de transition. Cet outil est en cours de déploiement à l’interne.
- Nous sommes en train de mettre à jour notre politique climatique maintenant que nos cibles sont atteintes.
- Par l’entremise de notre vote actionnarial, nous appuyons les propositions d’actionnaires visant une meilleure divulgation des risques et des occasions climatiques, selon les recommandations du TCFD.
- Nous dialoguons aussi avec les équipes de direction de nos sociétés en portefeuille pour mieux comprendre leur stratégie face aux changements climatiques et les encourager à adopter les meilleures pratiques. Dans certains cas, la CDPQ s’associe à d’autres pairs pour maximiser son influence auprès des entreprises.
- Dans le cadre de différentes initiatives nous collaborons avec d’autres investisseurs pour influencer les pratiques des plus grands émetteurs et sensibiliser nos pairs et les entreprises à des modèles de pratiques exemplaires en matière d’enjeux climatiques.
- En 2022, nous avons voté contre la réélection de certains membres de conseils d’administration de dix sociétés afin de marquer leur manque d’ambition en matière de décarbonation. Ces personnes sont responsables d’éléments liés à la durabilité et au climat au sein de leurs conseils d’administration. Nous avons poursuivi notre collaboration en 2023 et nous avons voté contre la réélection de membres aux conseils d’administration de neuf sociétés (plus de détails dans l’étude de cas Engagement climatique). En 2024, nous avons rehaussé nos attentes et avons voté contre la réélection de 21 membres de conseils d’administration.
- En 2023, nous sommes devenus signataires d’une campagne d’engagement collaborative ayant pour objectif de réduire les émissions de méthane. Nous avons fait parvenir des lettres à cinq sociétés de notre portefeuille afin de les encourager à adhérer à cette initiative pour qu’elles développent les bonnes pratiques en vue de réduire leurs émissions (plus de détails dans l’étude de cas Engagement contre les émissions de méthane).
- La CDPQ s’est dotée de différents outils afin de saisir les nombreuses occasions d’investissement en lien avec le climat :
- Une cible d’investissements sobres en carbone ambitieuse (54 G$ d’ici 2025) et alignée sur la taxonomie de la CBI (plus de détails à la section Nos actifs sobres en carbone);
- Une enveloppe de transition de 10 G$ destinée à la décarbonation des grands émetteurs, qui vise les secteurs essentiels à la transition, tels que la production d’électricité, les matériaux, le transport et l’agriculture, et qui permettra de réduire les GES de l’économie réelle (plus de détails à la section Nos actifs de transition);
- Le mandat Gestion durable des terres, formé au sein du portefeuille Infrastructures, qui vise à déployer jusqu’à 2 G$ d’ici 2026 pour l’acquisition de terres forestières et agricoles sur plusieurs continents. Nos investissements dans ce secteur se font à long terme, dans le respect de critères de durabilité rigoureux et des plus hautes normes de développement durable. Ce mandat participe à la diversification de nos investissements sobres en carbone (plus de détails à la section Nos activités en biodiversité).
- Nous analysons, à travers notre processus d’investissement, le rôle de toutes les composantes de la chaîne de valeur énergétique dans la transition.
- Depuis 2017, afin d’atteindre notre cible de réduction de l’intensité carbone, nous avons mis en place des budgets carbone pour chaque portefeuille. Tous les gestionnaires de portefeuille doivent les intégrer à leurs décisions d’investissement au même titre que leurs objectifs de rendement. Leur rémunération variable en dépend.
- Depuis 2020, en tant que membre de la NZAOA, nous nous sommes engagés à respecter les conditions décrites dans le document Alliance Thermal Coal Position :
- Aucun investissement ou financement de nouveau projet de production d’énergie à partir de charbon thermique;
- Retrait des projets ou sociétés non alignés sur une trajectoire de décarbonation de 1,5 °C :
- d’ici 2030 dans les pays industrialisés;
- d’ici 2040 dans les pays émergents.
- En 2021, nous avons aussi joint la Powering Past Coal Alliance (PPCA), une organisation composée d’États nationaux et infra-nationaux, d’entreprises et d’organisations, qui collaborent pour accélérer la transition du charbon vers les énergies renouvelables.
- La production de pétrole, incluant l’extraction et le raffinage, ainsi que l’extraction et la production d’énergie à partir de charbon thermique font dorénavant partie de nos exclusions d’investissement. Cela s’applique tant aux nouveaux projets d’exploitation ou d’expansion qu’aux sociétés du secteur. L’investissement dans de nouveaux oléoducs ou leur financement font également partie de nos exclusions. Ceci couvre autant les sociétés ouvertes que fermées, ainsi que les projets visant ces activités.
- Nos principaux indicateurs sont l’intensité carbone (en tCO2éq/M$) d’une société ou d’un portefeuille, conformément à la méthodologie reconnue par la NZAOA, et le volume d’investissements sobres en carbone (en G$), conformément aux critères de la CBI.
- En 2018, la CDPQ a mis en place un système informatique liant ses bases de données internes à celles de fournisseurs externes de données climatiques, afin d’estimer en temps réel l’intensité carbone des différents portefeuilles et d’en mesurer la progression. Une attention particulière a été accordée à la qualité des données et à leur gouvernance, afin de réduire les risques opérationnels liés à cette divulgation.
- En 2023, nous avons développé un outil pour mieux apprécier les trajectoires climatiques des entreprises, en nous appuyant sur des travaux externes existants. Cet outil est en phase de déploiement à l’interne.
- Depuis 2017, la CDPQ utilise l’indicateur d’intensité carbone d’une société ou d’un portefeuille, conformément à la méthodologie reconnue par la NZAOA. Nous considérons cet indicateur crédible, rigoureux, facile à comprendre, dérivé d’une méthodologie transparente et utile à la prise de décisions, car il permet de comparer des sociétés et de mesurer notre progrès en faisant abstraction de la taille du portefeuille. Cela inclut la très grande majorité de nos émissions, soit celles de portée 3, catégorie 15, comme le définit le Greenhouse Gas Protocol. Pour calculer notre intensité, nous utilisons les émissions de portée 1 et 2 de nos sociétés en portefeuille. Pour l’instant, les données de leurs émissions de portée 3 ne sont pas disponibles ou suffisamment fiables pour être incluses dans nos calculs (plus de détails à l’annexe 2, tableau 15).
- En 2022, la CDPQ a effectué une analyse détaillée des données d’émissions de GES de portée 3 de ses sociétés en portefeuille. Ces données représentent les émissions de la chaîne d’approvisionnement et sont liées à l’utilisation des produits de la société. Notre analyse a démontré des inconstances dans la qualité et un faible taux de divulgation des données par nos sociétés et les fournisseurs de données (plus de détails à l’annexe 2, tableau 15). Ceci limite ainsi notre capacité à calculer cette donnée à l’échelle d’un portefeuille. Malgré le fait que les émissions de portée 3 soient plus difficiles à contrôler par les sociétés en portefeuille et plus complexes à calculer, nous continuons à encourager les sociétés à les divulguer et à définir des plans de gestion de ces émissions, particulièrement lorsqu’il existe des solutions économiquement viables pour les réduire. Lorsque la donnée est de qualité, elle peut être utilisée dans une évaluation des risques, plus particulièrement dans les dossiers associés aux énergies fossiles.
- Les sociétés sélectionnées dans l’enveloppe de transition sont évaluées par nos équipes et revues par des expert.e.s externes indépendants, afin de valider la rigueur de leurs plans de décarbonation respectifs et de s’assurer de leur alignement sur l’Accord de Paris. Les sociétés sélectionnées doivent respecter des critères précis définis par la CBI ou la SBTi : détenir une stratégie de décarbonation dont la robustesse est démontrée, posséder un plan de mise en œuvre, et en divulguer la progression. L’exposition financière et les émissions carbone des sociétés détenues dans l’enveloppe de transition sont suivies rigoureusement pour s’assurer que les entreprises respectent les critères impartis et suivent leur trajectoire de transition.
- En 2022, nous avons fait effectuer une analyse comparative de la méthodologie utilisée pour calculer l’intensité de notre portefeuille et de l’enveloppe de transition par rapport à la norme de calcul du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF). La CDPQ a commencé la divulgation de son intensité carbone en 2017, deux ans avant que la norme PCAF ne soit publiée. L’analyse effectuée a validé la robustesse de la méthodologie de la CDPQ et conclu que celle-ci ne différait que légèrement de la norme PCAF. Ainsi, nous avons décidé de continuer notre divulgation selon notre méthodologie.
- En 2023, nous avons publié pour la première fois l’intensité de notre portefeuille d’obligations souveraines. La méthodologie utilisée pour ce calcul est conforme à la norme PCAF1 et répond aux dernières recommandations de la NZAOA. Puisque cette intensité est calculée par rapport à des indicateurs macroéconomiques (produit intérieur brut), elle n’est pas comparable à la mesure de l’intensité organisationnelle qui utilise le capital à long terme employé par une entreprise. Elle est donc exclue du calcul de notre intensité carbone et ne fait pas l’objet de cibles de décarbonation. Une grande partie du portefeuille d’obligations gouvernementales est une source de trésorerie ou de gestion de la durée et est constituée d’obligations fédérales canadiennes ou américaines. Nous n’avons donc ni les leviers habituels ni le pouvoir décisionnel nécessaire pour en gérer l’intensité.
1. À l’exception des obligations provinciales pour lesquelles nous utilisons des données substitutives fédérales par manque d’informations.
- L’intensité du portefeuille de la CDPQ est calculée sur un périmètre de 456 G$, soit 100 % de notre exposition (plus de détails à l’annexe 2).
- En 2024, l’intensité carbone du portefeuille de la CDPQ s’établissait à 24,4 tCO2éq/M$, ce qui représente une diminution de 55 tCO2éq/M$ par rapport à 2017 (plus de détails à la section Intensité carbone).
- Afin d’être alignés sur les normes de divulgation du PCAF1 et les recommandations de la NZAOA, nous avons calculé l’intensité carbone de production (basée sur le PIB) associée à nos obligations souveraines avec et sans les émissions d’un pays correspondant à l’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et la foresterie (LULUCF). L’intensité souveraine est obtenue à partir des données disponibles les plus récentes au moment du calcul et proviennent d’organismes internationaux reconnus, tels que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC), la Commission européenne (EDGAR) et la Banque mondiale. Au 31 décembre 2024, l’intensité du portefeuille obligataire souverain de la CDPQ, tel que la définit la NZAOA, était de :
- 226 tCO2éq/M$, sans LULUCF et 218 tCO2éq/M$ avec LULUCF pour notre portefeuille de rendement;
- 205 tCO2éq/M$, sans LULUCF et 184 tCO2éq/M$ avec LULUCF pour notre sous-portefeuille de liquidités.
1. Nous avons volontairement inclus par proxy les obligations provinciales dans notre calcul afin de couvrir au maximum notre périmètre souverain, même si la norme PCAF se base uniquement sur les obligations gouvernementales fédérales.
- Nous publions l’intensité carbone de notre portefeuille global annuellement. Nous fournissons aussi des renseignements sur la contribution de différents secteurs à notre intensité carbone globale, ainsi que leur poids en G$ dans le portefeuille global.
- La méthodologie employée pour mesurer l’intensité ainsi que l’empreinte en absolu de nos actifs est présentée à l’annexe 2 et a fait l’objet d’une certification par des vérificateurs externes (plus de détails à l’annexe 3). Cette méthodologie s’applique à notre portefeuille soumis à des cibles, ainsi qu’à l’enveloppe de transition pour laquelle les cibles de décarbonation sont déterminées selon chacun des investissements.
- La méthodologie employée pour mesurer l’intensité et l’empreinte en absolu de notre portefeuille obligataire souverain est présentée à la section 12. Ces données sont certifiées.
- Nos cibles de réduction d’intensité carbone sont déclinées par portefeuille selon la catégorie d’actif, l’horizon temporel et l’univers d’investissement.
- En 2024, nous avons réduit l’intensité carbone de notre portefeuille global (hors enveloppe de transition) de 69 % par rapport à celle de 2017, et augmenté nos investissements sobres en carbone de 40 G$ par rapport à 2017, pour un total de 58 G$.
- Nous détenons dorénavant 6,2 G$ en actifs de transition et 152 G$ en actifs alignés sur l’Accord de Paris ou en voie de l’être.
Nos initiatives et partenariats
La CDPQ collabore à plusieurs actions et est membre de nombreux groupes faisant évoluer les pratiques en investissement durable.
Nom | Mission | Région ciblée | Secteur |
---|---|---|---|
30% Club | Organisation visant à atteindre et à dépasser 30 % de représentation féminine ainsi qu’à accroître la présence d’autres groupes sous-représentés dans les conseils d’administration et les équipes de direction des sociétés cotées à l’indice S&P/TSX | Canada | S |
Alliance pour le leadership afrodescendant (ALA) | Initiative qui vise à aider les chef.fe.s de file noirs émergents à développer leurs compétences en leadership, réseautage et affaires | Québec | S |
Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) | Regroupement et lieu d’échange consacré à l’avancement professionnel des femmes en finance | Québec | S |
Association pour l’investissement responsable (AIR) | Association qui contribue à la croissance et au développement de l’investissement responsable | Canada | ESG |
Déclaration des investisseurs canadiens sur la diversité et l’inclusion | Déclaration des investisseurs canadiens sur la diversité et l’inclusion | Canada | S |
Association pour le Développement du Bâtiment Bas Carbone (BBCA) | Regroupement d’acteurs de l’immobilier pour la maîtrise des émissions carbone | Europe | E |
Canadian Coalition for Good Governance (CCGG) | Coalition d’investisseurs canadiens visant à encourager les meilleures pratiques de gouvernance dans les entreprises | Canada | G |
Carbon Disclosure Project (CDP) | Initiative de divulgation environnementale | Mondial | E |
CDP Science-Based Targets Campaign | Coalition visant à inciter les entreprises à se fixer des cibles de réduction de gaz à effet de serre (GES) | Mondial | E |
Carbon Risk Real Estate Monitor (CRREM) | Projet international de méthodologie qui systématise l’analyse de risque lié à la décarbonation de l’immobilier commercial | Mondial | E |
Catalyst | Organisation qui contribue à créer des lieux de travail inclusifs pour les femmes | Mondial | S |
Ceres | Organisation de promotion de la finance durable | Mondial | E |
Certification EDGE+ | Certification mesurant la diversité et l’inclusion en milieu de travail | Mondial | S |
CFO Leadership Network – Accounting for Sustainability (A4S) Initiative | Regroupement de membres de la direction financière d’organisations internationales engagées en finance durable | Mondial | ESG |
Chambre de commerce LGBT du Québec | Organisation qui représente et appuie la communauté d’affaires LGBTQIA2S+ afin de favoriser la réussite de ses membres et leur reconnaissance auprès des milieux socioéconomiques et gouvernementaux | Québec | S |
Climate Action 100+ | Campagne de sensibilisation auprès des grandes entreprises émettrices de GES | Mondial | E |
Climate Bonds Initiative (CBI) | Organisation qui développe des normes et sensibilise les investisseurs à l’importance des obligations vertes | Mondial | E |
Collège des administrateurs de sociétés (CAS) | Institution francophone consacrée à la formation de membres de conseils d’administration | Québec | G |
Comité consultatif sur les changements climatiques | Comité qui a pour mission de conseiller le ministre responsable de la lutte contre les changements climatiques du Québec, en ce qui concerne tant l’adaptation aux changements climatiques que la réduction des émissions de GES | Québec | E |
CREO | Organisme de bienfaisance public ayant pour mission de mobiliser des capitaux pour favoriser une transition bas-carbone et durable | Mondial | E |
Commercial Real Estate Women (CREW) Network | Réseau international consacré à la promotion et au soutien des femmes en immobilier commercial | Mondial | S |
Conseil d’action en matière de finance durable (CAFD) | Comité consultatif du gouvernement fédéral sur les enjeux de finance durable | Canada | ESG |
Datamars | Fondation pour l’agriculture durable | Mondial | ESG |
Écotech Québec | Organisation qui maximise les occasions de développement et de déploiement de technologies propres | Québec | E |
European Association for Investors in Non-Listed Real Estate Vehicles (INREV) | Association professionnelle pour l’industrie immobilière non listée qui vise le partage de connaissances, de pratiques et de ressources | Europe | ESG |
Farm Animal Investment Risk & Return (FAIRR) | Réseau d’investisseurs travaillant sur les enjeux de durabilité liés au secteur alimentaire | Mondial | ESG |
Fierté au travail Canada | Organisation visant à encourager les employeurs à créer des environnements de travail qui célèbrent l’ensemble des membres de leur personnel | Canada | S |
Finance Montréal | Organisation de développement de l’industrie financière | Québec | ESG |
Déclaration de la place financière québécoise pour une finance durable | Charte d’engagements des acteurs du secteur financier québécois, initiée par Finance Montréal, pour une finance fondée sur des principes responsables | Québec | ESG |
Financial Services Information Sharing and Analysis Center (FS-ISAC) | Organisation qui vise à faire progresser la cybersécurité et la résilience dans le système financier mondial | Mondial | G |
Focusing Capital on the Long Term (FCLTGlobal) | Organisation qui effectue des recherches et développe des outils pour encourager l’investissement à long terme | Canada | ESG |
Fonds Municipal Vert | Le FMV a pour but d’améliorer la qualité de vie de la population canadienne en accélérant la transformation des collectivités canadiennes en collectivités carboneutres et résilientes | Canada | ESG |
Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ) | Coalition des principales institutions financières qui vise à accélérer la transition vers une économie mondiale net-zéro d’ici 2050 | Mondial | E |
Global Investor Commission on Mining 2030 | Initiative collaborative menée par des investisseurs qui cherche à définir une vision pour un secteur minier socialement et écologiquement responsable d’ici 2030 | Mondial | ESG |
Global Investors for Sustainable Development (GISD) Alliance | Organisation visant à accroître le financement à long terme et les investissements en développement durable selon les objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) | Mondial | ESG |
Global Real Estate Sustainability Benchmark (GRESB) | Organisation qui évalue les performances de durabilité des actifs immobiliers et d’infrastructures | Mondial | ESG |
Hamburg Sustainability Platform | Plateforme visant à réunir du financement mixte pour la transition | Mondial | E |
Impact Disclosure Taskforce | Initiative pour créer des normes volontaires de divulgation d’impact | Mondial | ESG |
Initiative BlackNorth | Initiative qui vise à mettre fin au racisme systémique envers les personnes de la communauté noire et les minorités visibles | Canada | S |
Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP FI) | Programme des Nations Unies pour rallier le milieu financier à une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux | Mondial | E |
Institut des administrateurs de sociétés (IAS) | Organisation qui encourage l’excellence au sein des conseils d’administration en vue de renforcer la gouvernance des entreprises | Canada | G |
Institut Michael D. Penner sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance | Programme multidisciplinaire qui soutient une recherche approfondie sur les questions de durabilité | Québec | ESG |
Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) | Institut de recherche et de formation qui vise l’amélioration de la gouvernance des organisations publiques et privées | Québec | G |
Institutional Investors Roundtable (IIR) | Réseau collaboratif réunissant des fonds de pension et des fonds souverains | Mondial | ESG |
Institutional Limited Partners Association (ILPA) | Regroupement de gestionnaires d’actifs internationaux collaborant à l’amélioration des pratiques de l’industrie, notamment en ce qui concerne les questions de durabilité et de diversité et d’inclusion | Mondial | ESG |
Diversity in Action Initiative | Initiative qui vise à accroître la diversité en placements privés | Mondial | S |
ESG Data Convergence Initiative | Initiative qui favorise la convergence autour de mesures de durabilité dans les marchés privés | Mondial | ESG |
International Corporate Governance Network (ICGN) | Regroupement d’investisseurs visant à promouvoir des principes de saine gouvernance | Mondial | G |
International Sustainability Standards Board (ISSB) – IFRS Foundation | Organisation qui établit un cadre de référence mondial et des normes de divulgation sur les facteurs de durabilité | Mondial | ESG |
L’effet A | Initiative visant à propulser l’ambition féminine | Québec | S |
La Gouvernance au Féminin (LGAF) | Organisation qui soutient le leadership des femmes et l’avancement de leur carrière | Canada | S |
Le Projet Prospérité | Organisme visant à atténuer l’impact de la COVID-19 sur les femmes | Canada | S |
Les Cheffes de file | Initiative de la CDPQ visant à propulser la croissance des entreprises à propriété féminine | Québec | S |
LOTUF (Leaders Of the Urban Future) | Collaboration entre grands investisseurs institutionnels globaux en immobilier pour rehausser les standards de marché sur la décarbonation en immobilier | Global | E |
National Association of Industrial and Office Properties (NAIOP) Toronto | Association représentant les professionnel.le.s. de l’industrie du développement immobilier commercial en Amérique du Nord et qui vise à guider l’industrie vers un avenir durable | Canada | S |
Nature Action 100 | Initiative collaborative qui soutient les investisseurs dans l’engagement des entreprises pour lutter contre la perte de la nature | Mondial | E |
Net-Zero Data Public Utility (NZDPU) | Initiative ayant pour objectif de fournir une source fiable et centrale de données transparentes et accessibles à tous sur les entreprises en lien avec la transition climatique | Mondial | E |
Numérique au Féminin | Initiative qui vise à promouvoir la diversité de genre au sein des métiers du numérique | Québec | S |
Observatoire de l’immobilier durable (OID) | Association qui vise à accélérer la transition écologique du secteur immobilier en Europe et à l’international | Europe | ESG |
Out Investors | Organisation visant à rendre le secteur de l’investissement direct plus accueillant pour les personnes LGBTQIA2S+ | Mondial | S |
Partenariat Climat Montréal | Coalition d’organisations présentes à Montréal et engagées en matière de lutte aux changements climatiques | Québec | E |
Powering Past Coal Alliance (PPCA) | Initiative regroupant des États et des entreprises dans le but de mettre fin à l’exploitation du charbon | Mondial | E |
Principles for Responsible Investment (PRI) | Organisation responsable des principes des Nations Unies sur la finance durable | Mondial | ESG |
PRI Advance | Initiative de collaboration pour les investisseurs institutionnels qui cherchent à faire progresser les droits de la personne par la finance durable | Mondial | S |
Propulsion Québec | Regroupement qui vise à soutenir le secteur traditionnel du transport du Québec dans sa transition vers la décarbonation | Québec | E |
Real Property Association of Canada (REALPAC) | Association nationale de l’industrie de l’immobilier commercial au Canada, qui vise entre autres à influencer ses parties prenantes sur l’importance des facteurs de durabilité | Canada | ESG |
Rep Matters | Organisation qui a pour objectif d’inspirer les entrepreneur.e.s noirs et qui sert de passerelle avec les communautés qu’ils et elles desservent | Québec | S |
Réseau Capital | Association regroupant tous les intervenants de la chaîne d’investissement œuvrant au Québec. La CDPQ est membre du Comité sur la finance durable | Québec | G |
Réseau de leadership d’investisseurs (RLI) | Coalition internationale d’investisseurs engagés en finance durable | Mondial | ESG |
Joint Engagement Letter on Diversity | Engagement des membres du RLI envers la diversité | Mondial | S |
Resilient Cities Network (RCN) | Réseau de 100+ villes dédié à la création d’un avenir résilient pour leurs communautés | Mondial | ESG |
Réseau des Femmes d’affaires du Québec (RFAQ) | Organisation qui favorise la croissance des entreprises à propriété féminine en leur offrant de l’accompagnement et du mentorat pour les aider à accéder à de nouveaux marchés | Québec | S |
Sustainability Accounting Standards Board (SASB) | Norme internationale de divulgation en investissement durable pour les entreprises | Mondial | ESG |
Sceau WELL Equity | Sceau qui démontre l’engagement à créer des lieux où chaque personne se sent accueillie, reconnue et entendue; notre bureau de Montréal, l’Édifice Jacques-Parizeau, a reçu ce sceau en 2024 | Mondial | S |
Science Based Targets initiative (SBTi) | Initiative pour l’action climatique du secteur privé par le développement de cibles de réduction des émissions de GES basées sur la science | Mondial | E |
SPRING | Plateforme visant à aborder les risques systémiques liés à la perte de biodiversité | Mondial | E |
Standards Board for Alternative Investments (SBAI) | Organisation visant à améliorer les pratiques responsables, les partenariats et les connaissances sur les investissements alternatifs | Mondial | ESG |
Sustainable Infrastructure Foundation | Fondation visant à soutenir les gouvernements et institutions publiques dans le développement d’infrastructures durables | Mondial | ESG |
Sustainable Markets Initiative (SMI) | Coalition d’acteurs financiers et de l’économie réelle engagés dans la lutte contre les changements climatiques et dans la protection de la biodiversité | Mondial | E |
Terra Carta | Initiative visant à fournir aux entreprises une feuille de route jusqu’en 2030 pour bâtir un avenir ambitieux et durable | Mondial | E |
Groupe de travail sur la divulgation financière liée au climat (TCFD) | Groupe de travail sur la divulgation financière liée au climat qui appuie les entreprises dans leurs stratégies de divulgation sur le plan des changements climatiques | Mondial | E |
Taskforce on Nature-related Financial Disclosures Forum (TNFD Forum) | Groupe consultatif collaborant à un cadre de divulgation et de gestion des risques liés à la nature | Mondial | E |
Tobacco-Free Finance Pledge | Coalition visant à encourager le milieu de la finance à se retirer de l’industrie du tabac | Mondial | ESG |
Tobacco-Free Portfolios Investor and Banking Statement on Vaping | Signature d’une déclaration pour apporter notre soutien à une action mondiale contre le vapotage et demander une meilleure réglementation de cette pratique | Mondial | S |
UN-convened Net-Zero Asset Owner Alliance (NZAOA) | Coalition d’investisseurs engagés envers une économie net-zéro | Mondial | E |
Urban Land Institute (ULI) | Réseau d’expert.e.s en immobilier et aménagement qui étudie l’environnement bâti et son impact sur les communautés | Mondial | G |
Ivanhoé Cambridge
À la suite de l’intégration de sa filiale Ivanhoé Cambridge, la CDPQ divulgue le résultat des engagements climatiques pris par le portefeuille immobilier.
En 2021, Ivanhoé Cambridge s’était engagée à :
- Réduire l’intensité carbone opérationnel de son portefeuille international de 35 % d’ici 2025 par rapport à 2017;
- Augmenter ses investissements sobres en carbone de plus de 6 G$ d’ici 2025 par rapport à 2020.
À la fin de l’année 2024, Ivanhoé Cambridge a atteint ses cibles. Ses actifs sobres en carbone ont augmenté de 6 G$ avec un an d’avance sur sa feuille de route initiale. Ils s’élèvent aujourd’hui à 17,5 G$.
Par ailleurs, la cible de réduction de l’intensité carbone opérationnel (kgCO2/pi²) de 35 % par rapport à 2017 a été atteinte à la fin de 2023.
Lexique
Actifs sobres en carbone
Actifs ou investissements à faibles émissions de carbone, conformément à la définition de la Climate Bonds Initiative (CBI), et qui contribuent par leur nature à l’atténuation ou à l’adaptation aux changements climatiques.
Actif à faible intensité carbone
Investissement dans des sociétés opérant dans tous secteurs économiques sauf l’industrie, l’énergie, les matériaux et l’électricité non renouvelable. Cette catégorie exclut aussi les actifs sobres en carbone.
Actifs de transition
Actifs fortement émetteurs s’étant engagés à contribuer à la transition vers une économie faible en carbone, en établissant des cibles de réduction de gaz à effet de serre (GES) ambitieuses alignées sur l’Accord de Paris.
Biodiversité
Ensemble des êtres vivants et des écosystèmes de la terre, ainsi que les processus écologiques dont ils font partie.
Cadre de référence de la CDPQ sur la transition climatique
Cadre qui permet à la CDPQ de s’assurer que la mesure d’alignement de ses sociétés en portefeuille vers la transition soit conforme aux cadres de référence reconnus, soit ceux de la Climate Bonds Initiative (CBI) et de la Science Based Targets initiative (SBTi).
Création de valeur
Capacité d’une entreprise ou d’une organisation à générer de la richesse ou de l’utilité à travers son activité économique ou sa stratégie d’investissement.
Décarbonation
Ensemble des mesures et des techniques permettant de réduire les émissions de GES d’une entreprise ou d’une entité territoriale.
Durabilité
Qualité d’un objet, d’une action ou d’une activité qui vise à satisfaire à des principes de respect à long terme de l’environnement physique, social et économique.
Empreinte carbone
Somme des émissions de GES, mesurées en équivalent CO2, émises par une activité ou une organisation.
ESG
Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) décrivent les facteurs, problématiques et indicateurs extrafinanciers pris en compte dans le processus d’investissement et susceptibles d’avoir un impact notable sur la performance financière d’une entreprise, d’un portefeuille ou d’une activité.
Gaz à effet de serre (GES)
Ensemble des gaz présents dans l’atmosphère terrestre qui accélèrent l’effet de serre provoquant le réchauffement de la planète en retenant la chaleur de l’atmosphère.
Intensité carbone
Pour une entreprise, émissions annuelles de GES exprimées en tonnes équivalent CO2 divisées par un indicateur de production (par exemple par kWh en électricité, par tonne d’acier pour une aciérie ou par pied carré en immobilier). La CDPQ mesure l’intensité carbone de son portefeuille en suivant la méthodologie approuvée par la NZAOA, exprimée en tCO2éq/M$. Cela inclut la très grande majorité de ses émissions du champ d’application 3, catégorie 15, comme le définit le Greenhouse Gas Protocol. Pour calculer l’intensité carbone de cette catégorie, la CDPQ utilise les émissions de portées 1 et 2 de ses sociétés en portefeuille.
Matérialité
On entend par matérialité ce qui peut avoir un impact notable sur une entreprise, ses activités et sa capacité à créer de la valeur financière et extrafinancière pour elle-même et ses parties prenantes.
Mesure de l’impact
Évaluation qualitative ou quantitative de l’impact, basée sur des observations mesurées (à l’aide de données d’enquête ou d’autres instruments).
Net-zéro
Atteindre un état pour lequel les activités dans la chaîne de valeur d’une organisation ne résultent en aucune accumulation nette de CO2 et autres GES dans l’atmosphère. Pour une institution financière, alignement de son portefeuille afin que ses financements ne contribuent pas à l’accumulation de GES dans l’atmosphère.
Neutralité carbone
Équilibre entre les émissions de carbone et l’absorption du carbone de l’atmosphère par les puits de carbone. À l’échelle d’un portefeuille financier, équilibre entre les émissions de carbone des entreprises en portefeuille et celles captées par les entreprises dont la mission est de capturer et piéger le carbone.
Plan de décarbonation ou de transition
Un plan d’action qui explicite concrètement comment une institution envisage de mettre en œuvre un engagement de neutralité carbone. Il définit des objectifs spécifiques et des actions visant la réduction d’émissions de GES. Un plan de transition peut aussi couvrir l’adaptation de l’organisation aux impacts du changement climatique.
Portée 1
Émissions directes de gaz à effet de serre (GES) produites par l’entreprise et provenant de sources détenues ou contrôlées par l’entreprise.
Portée 2
Émissions indirectes liées à l’achat ou à la production d’énergie (production de l’électricité, par exemple), mais qui ne se produisent pas directement sur le site de l’entreprise.
Portée 3
Ensemble de toutes les émissions indirectes qui ne sont pas sous le contrôle de l’entreprise, en amont et en aval des opérations (bâtiments, déchets, voyages en avion, etc.)
Risque climatique physique
Possibilité de conséquences négatives d’une ampleur indéterminée qui mettent en danger un bien de valeur. Les risques dépendent de la vulnérabilité (prédisposition à être affecté négativement), l’exposition (condition dans laquelle le système est exposé au phénomène ou à la tendance climatique) et le danger (événement naturel ou d’origine humaine qui peut avoir des effets néfastes sur les systèmes).
Transition climatique
Transformation d’une société et de son économie pour qu’elle cesse de contribuer aux changements climatiques et devienne résiliente face à ces derniers.
Transition énergétique
Processus de transformation des processus de production et de consommation d’énergie vers des modèles plus durables visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance aux combustibles fossiles et favoriser les énergies décarbonées.
Mise en garde relative aux déclarations environnementales contenues dans ce rapport
La CDPQ reconnait l’importance de la reddition de comptes et de la communication transparente de ses engagements et de ses activités en matière d’investissement durable, et ce document est préparé dans ce contexte sur une base volontaire.
Le présent document s’inscrit dans la démarche de transparence de la CDPQ relativement aux diverses questions environnementales, sociales et de gouvernance, y compris en ce qui concerne les risques et les occasions climatiques.
Sauf indication contraire, ce document couvre les activités et investissements de la CDPQ et l’information contenue dans le document est datée du 8 avril 2025. L’information et les perspectives fournies dans le présent document, ou sur la base duquel il a été préparé, reflètent l’état de la situation à la date de sa préparation. Elles sont susceptibles de changer et ne seront pas mises à jour ou autrement révisées pour tenir compte de données devenues disponibles ultérieurement, de circonstances actuelles ou de changements survenus après la date de publication du présent document. Également, les procédures, politiques ou méthodologies utilisées par la CDPQ pour préparer ce document peuvent évoluer et pourraient changer de manière substantielle.
À moins d’indication contraire, les renseignements contenus dans le présent document n’ont pas fait l’objet d’un audit ou d’une vérification indépendante. EY a effectué un examen limité de certains indicateurs en durabilité de la CDPQ, y compris l’intensité carbone du portefeuille de la CDPQ, dans le cadre décrit dans l’annexe 2.
De plus, certaines des informations fournies dans le présent document reposent sur des informations et des projections de tiers que la CDPQ estime fiables, mais, sauf indication contraire, la CDPQ ne procède pas à une vérification ou à un audit indépendant de ces informations ni à une évaluation des hypothèses sous-jacentes utilisées par ces sources tierces, et la CDPQ ne peut garantir l’exactitude de ces données ou de ces hypothèses de tiers. Certaines de ces données peuvent également changer en fonction de l’évolution des recommandations, pratiques, méthodologies, normes, taxonomies ou critères. Ces facteurs et incertitudes peuvent avoir une incidence sur les objectifs liés à la durabilité de la CDPQ et sa capacité à les atteindre.
Le présent document contient certaines déclarations prospectives que la CDPQ estime réalistes et raisonnables en date du présent document. Les déclarations prospectives comprennent, entre autres, les déclarations au sujet des cibles, actions, objectifs et des engagements, provisoires ou définitifs, de la CDPQ, y compris les cibles de réduction des gaz à effet de serre, d’atteinte d’un portefeuille net-zéro, d’atteinte de la valeur d’actifs sobres en carbone, d’actifs alignés sur l’Accord de Paris ou d’actifs en transition, de réduction de l’intensité carbone du portefeuille de la CDPQ, ou de la position de la CDPQ à l’égard des énergies fossiles.
Cependant, ces déclarations prospectives ne constituent pas des garanties de performances futures, et impliquent des risques et des incertitudes difficilement prévisibles. Certains facteurs sont également susceptibles de provoquer des différences, entre autres, les changements législatifs et réglementaires, les changements dans les recommandations, pratiques, méthodologies, normes, taxonomies ou critères sur lesquels se fonde le présent document. Ainsi, les résultats réels futurs peuvent différer matériellement de ce qui est exprimé ou indiqué dans ce document ou des attentes actuelles. La CDPQ pourrait ne pas être en mesure de prévoir si, ou à quel point, elle aura ou non la capacité de réaliser ses plans, cibles ou objectifs, provisoires ou définitifs. Elle pourrait devoir les modifier, les recalculer, et les mettre à jour, au besoin, en fonction de l’évolution des recommandations, pratiques, méthodologies, normes, taxonomies ou critères que les organismes de normalisation, le secteur financier, les organismes de règlementation, la société civile, la CDPQ, ses sociétés en portefeuille, et ses partenaires utilisent pour classifier, mesurer et vérifier les activités et objectifs liés à la durabilité.