Faire progresser les investissements en infrastructures durables de manière concrète
Partout dans le monde, les besoins en infrastructures sont immenses. L’urbanisation accélérée dans les économies émergentes, la nécessité de renouveler des infrastructures vieillissantes dans les économies développées ou de les rendre plus résilientes dans un contexte de changements climatiques : tous ces facteurs contribuent à accroître les occasions d’investir dans la réalisation de nouveaux projets.
Pour des investisseurs institutionnels de long terme comme la Caisse, les infrastructures représentent une classe d’actifs particulièrement intéressante, car elles offrent notamment l’avantage de générer des rendements et flux de trésorerie stables et prévisibles sur le long terme.
Considérant cet attrait et la disponibilité de capital, le potentiel de voir un plus grand volume de projets d’infrastructures qui mettraient à profit la participation d’investisseurs institutionnels est particulièrement grand. Dans ce contexte, tout effort permettant d’accroître la compréhension des besoins et du fonctionnement de chacun est susceptible de faciliter une collaboration réussie.
C’est donc à partir de ce constat qu’a été lancé, sous l’égide du Réseau de leadership d’investisseurs (Investor Leadership Network – ILN, un réseau dont la Caisse est un membre fondateur), un tout nouveau programme d’études en infrastructures durables.
C’est un véritable partage d’information qui a cours et qui permettra – à petite échelle, mais de manière très concrète – de faciliter la réalisation de projets d’infrastructure à travers le monde dans les années à venir.
Livré en collaboration avec la Sustainable Infrastructure Foundation (SIF) et la Schulich School of Business de l’Université York, le programme a d’abord consisté, en juin et en juillet, en une formation théorique et pratique de six semaines donnée à treize hauts fonctionnaires en infrastructures dans les marchés en croissance (« fellows »). Par la suite, ceux-ci ont chacun réalisé un stage d’observation d’une à deux semaines dans les bureaux de l’un des investisseurs institutionnels participant au programme.
Cette combinaison d’enseignement théorique et d’expérience concrète et pratique permet aux fellows de retourner dans leurs pays respectifs avec une compréhension approfondie des processus et des critères d’investissement en infrastructures en fonction desquels les investisseurs institutionnels prennent leurs décisions. Ce faisant, ils sont aussi mieux outillés pour développer des projets susceptibles d’attirer l’attention de tels investisseurs et, ultimement, pour accélérer la réalisation des projets dont leurs pays ont besoin.
La Caisse vient tout juste d’accueillir trois représentants d’Indonésie, du Mexique et d’Afrique du Sud. La qualité des échanges et des questions posées durant le stage des fellows suggèrent que le programme, tant par ses contenus que par sa structure, est particulièrement pertinent et répond à des besoins réels.
Par la même occasion, force est de constater que leur présence représente aussi une occasion pour les équipes de la Caisse d’échanger avec eux, d’apprendre et d’approfondir nos connaissances sur les investissements en infrastructures dans leurs marchés locaux. C’est un véritable partage d’information qui a cours et qui permettra – à petite échelle, mais de manière très concrète – de faciliter la réalisation de projets d’infrastructure à travers le monde dans les années à venir. Sans surprise, les investisseurs membres d’ILN planifient déjà la poursuite du programme l’an prochain et comptent lui donner une envergure encore plus grande.
Les trois fellows accueillis en 2019 par la Caisse, de gauche à droite :
- Chucheka Ben Mhlongo, Head Local Government Support, Development Bank of South Africa (Afrique du Sud)
- Rikka Dwi Rejeki, Team Leader of Project Development, PT Sarana Multi Infrastruktur (Persero) (Indonésie)
- Abraham Roberto Vargas Molina, Transport Project Manager, Banobras Fonadin (Mexique)