Communiqué Rendement

Le rendement annualisé sur quatre ans atteint 10,9 % - Le rendement 2015 s’élève à 9,1 %

Finance Montréal,
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L’actif net des déposants s’établit à 248,0 G$

La Caisse de dépôt et placement du Québec publie aujourd’hui ses résultats financiers pour l’exercice terminé le 31 décembre 2015. Le rendement moyen pondéré annualisé des fonds de ses déposants s’élève à 10,9 % sur quatre ans et à 9,1 % en 2015.

Au terme de l’exercice, l’actif net se chiffrait à 248,0 G$, comparativement à 159,0 G$ au 31 décembre 2011, soit une progression de 89,0 G$ sur quatre ans. Sur cette période, la Caisse affiche des résultats de placement nets de 81,6 G$, auxquels s’ajoutent des dépôts nets de 7,4 G$.

En 2015, les résultats de placement nets totalisent 20,1 G$ qui s’ajoutent à des dépôts nets de 2,1 G$. Les portefeuilles de marchés boursiers génèrent près de la moitié de ces résultats de placement, alors que les portefeuilles moins liquides – Immeubles, Placements privés et Infrastructures – contribuent à hauteur de 5,6 G$.

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« En 2015, notre stratégie a été mise à l’épreuve. Les incertitudes liées aux politiques monétaires, les mouvements désordonnés de devises et l’effondrement des prix du pétrole ont nourri la volatilité, particulièrement au second semestre. L’environnement de marché a aussi été marqué par une croissance anémique dans les pays développés et un ralentissement généralisé dans les pays émergents.

Dans ce contexte, la qualité des actifs qui composent notre portefeuille nous a permis de livrer des résultats solides qui confirment la robustesse de notre stratégie. Sans nous soustraire aux effets de marché, celle-ci nous permet d’être plus résilients en période de turbulence.

Pour la suite, nous devons voir plus loin que la volatilité des marchés et nous concentrer sur la véritable création de valeur. Nous allons garder le cap sur notre stratégie et continuer d’investir le capital de façon sélective. Nous allons poursuivre le développement de partenariats avec des acteurs de classe mondiale et générer de la valeur en mettant l’accent sur l’efficacité opérationnelle de nos entreprises en portefeuille », a indiqué Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse.

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RENDEMENTS PAR CATÉGORIE D’ACTIF

Sur quatre ans, le rendement annualisé de la Caisse surpasse de 0,9 point de pourcentage celui de son portefeuille de référence qui se situe à 10,0 %. Cet écart représente 8,0 G$ de valeur ajoutée, dont 5,4 G$ générés en 2015. 

Sur la même période, les rendements annualisés des huit plus grands clients de la Caisse varient entre 9,3 % et 12,2 %. Pour l’année 2015, ils s’établissent entre 8,1 % et 10,5 %.

Des résultats à plus long terme

Sur cinq ans, le rendement annualisé de la Caisse est de 9,5 %. Sur 10 ans, il est de 6,0 %. Ce rendement est aligné sur les besoins à long terme de ses déposants et reflète avant tout la performance de la Caisse depuis 2009.

FAITS SAILLANTS – STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT

Gestion en absolu

La stratégie d’investissement de la Caisse repose sur une approche de gestion en absolu fondée sur une analyse fondamentale et rigoureuse des investissements. Elle construit ses portefeuilles d’investissement en se fondant sur ses propres convictions, sans tenir compte des indices de référence. Ceux-ci ne servent qu’à mesurer, a posteriori, la performance des portefeuilles.

Le portefeuille Actions Qualité mondiale constitue un pilier de cette stratégie. Il a atteint 33,9 G$ d’actifs nets au 31 décembre 2015. Depuis sa création en 2013, il a généré un rendement annualisé de 24,0 %. La grande diversification internationale du portefeuille, sa forte concentration sur des titres plus stables et prévisibles ainsi que les positions prises au sein de secteurs porteurs, comme ceux de la santé et de la consommation, ont grandement contribué à cette performance.

Dans un contexte de baisse généralisée des marchés canadiens, le portefeuille Actions canadiennes a démontré sa résilience et a produit un rendement supérieur à son indice, à la fois sur les périodes de quatre ans et d’un an. Le portefeuille, plus concentré sur les titres de qualité, mise particulièrement sur les sociétés canadiennes bien positionnées pour profiter de la croissance de l’économie américaine. Il est aussi peu exposé aux titres du secteur des matériaux, notamment les titres aurifères, dont les rendements ont été négatifs en 2015.

La gestion en absolu s’applique maintenant à près du tiers du portefeuille Actions des marchés en émergence et explique sa performance supérieure aux marchés. La sélection de partenaires qui connaissent ces marchés en profondeur et qui partagent la philosophie d’investissement de la Caisse a permis de dégager un rendement plus élevé tout en diminuant le risque.

Actifs moins liquides

La Caisse mise sur les actifs moins liquides qui génèrent des rendements courants plus stables et prévisibles à long terme. Le regain de volatilité observé sur les marchés boursiers et les rendements faibles attendus sur les marchés obligataires renforcent l’importance de ces actifs plus résilients au sein du portefeuille global de la Caisse.

Les trois portefeuilles – Immeubles, Placements privés et Infrastructures – produisent de bons résultats dans la durée, avec un rendement de 12,4 % sur quatre ans.

En immobilier, 2015 a été une année charnière pour Ivanhoé Cambridge, filiale de la Caisse. Son volume de transactions a atteint 18,2 G$, dont 12,4 G$ d'acquisitions et 5,8 G$ de ventes. Dans le secteur des immeubles de bureaux, Ivanhoé Cambridge est devenue le premier investisseur institutionnel étranger aux États-Unis en 2015 avec des investissements majeurs à New York, Chicago, Los Angeles, Boston, Denver et Seattle. Avec les acquisitions de Three Bryant Park et Stuyvesant Town/Peter Cooper Village, Ivanhoé Cambridge s’est aussi hissée au septième rang des plus grands propriétaires d’immeubles de Manhattan.

En placements privés, la Caisse a investi 15,6 G$ sur quatre ans, dont 5,6 G$ en 2015. L’une des principales transactions de l’année a été sa participation dans l’acquisition de la société O2 par Three UK qui a permis la création du numéro un de la téléphonie mobile au Royaume-Uni. L’investissement s’est fait en partenariat avec de grands investisseurs institutionnels, dont Hutchison Whampoa, la plus importante société cotée à la Bourse de Hong Kong. En 2015, la Caisse a également investi 1,5 G$ US dans Bombardier Transport, un leader mondial de l’industrie du transport sur rail qui dispose d’un potentiel de croissance important.

En infrastructures, la Caisse a mené 7,4 G$ d’investissements sur quatre ans, dont 3,5 G$ en 2015 seulement. Les acquisitions incluent une participation de près de 25 % dans Transgrid, le réseau de transmission électrique de l’État de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie. De plus, elle a acquis une participation de 30 % dans Eurostar, le train à grande vitesse qui relie Londres au continent européen via le tunnel sous la Manche.

Impact au Québec

Au cours de l’année, la Caisse a multiplié ses actions pour contribuer au développement de sociétés québécoises solides, capables de rivaliser avec les meilleures dans leur industrie. Elle a aussi mis à profit ses réseaux de partenaires et ses équipes d’experts pour accompagner des entreprises dans leur expansion sur les marchés mondiaux.

Dans l’entreprise WSP, dont elle est partenaire depuis 2011, la Caisse a réinvesti pour financer l’acquisition d’une société canadienne de génie-conseil. Auprès de D-BOX, qu’elle appuie depuis cinq ans, la Caisse a réinvesti en 2015 et a établi des ponts avec ses équipes en Asie afin de faciliter l’entrée la société en Chine. Elle a également réinvesti dans Agropur pour lui permettre de consolider sa position parmi les plus importants transformateurs de produits laitiers en Amérique du Nord.

Dans un monde où l’innovation est inhérente à la compétitivité, la Caisse entend jouer un rôle accru pour accélérer le virage numérique des sociétés québécoises. Elle cible les industries innovantes par leur nature (technologies, transport électrique, etc.) et les entreprises qui misent sur l’innovation pour accroître leur productivité et leur efficacité opérationnelle, et pour mieux rejoindre leurs marchés. En 2015, elle a investi dans Lightspeed, entreprise spécialisée dans l’infonuagique, pour lui permettre d’optimiser ses infrastructures technologiques et de développer davantage son offre dans l’industrie du commerce électronique.

En infrastructures, sa nouvelle filiale CDPQ Infra étudie en priorité deux projets majeurs : le système de transport collectif électrique sur le nouveau pont Champlain, et celui reliant le centre-ville de Montréal à l’aéroport international Montréal-Trudeau et à l’Ouest-de-l’Île. Au cours des derniers mois, plusieurs progrès importants ont été réalisés, notamment la mise sur pied d’une équipe d’experts, le lancement des études d’achalandage et la mise en place des bureaux responsables de l’ingénierie. Les processus de consultation seront lancés au printemps 2016, en collaboration avec les principaux partenaires municipaux de la région métropolitaine.

En immobilier, Ivanhoé Cambridge poursuit son plan d’investissement d’un milliard de dollars au centre-ville de Montréal en ciblant notamment Place Ville Marie, l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth et la Maison Manuvie. À Québec, elle a entamé la modernisation de Place Ste-Foy et de Laurier Québec et achève la Phase 1 du projet résidentiel Quartier QB.

En entrepreneuriat, un pilier de sa stratégie au Québec, la Caisse a annoncé la création de l’Espace CDPQ qui rassemblera en un même lieu des acteurs-clés de l’écosystème entrepreneurial, afin de favoriser l’innovation et l’internationalisation. Cet espace, créé à l’occasion du 50e anniversaire de la Caisse, sera inauguré au printemps 2016.

À la fin de l’exercice 2015, les actifs de la Caisse au Québec totalisaient 59,7 G$. Les nouveaux investissements et engagements s’établissaient à 11,2 G$ sur quatre ans, dont 2,2 G$ en 2015 (ce chiffre exclut l’investissement dans Bombardier Transport). Par ses activités d’investissements directs et par l’entremise de fonds spécialisés, la Caisse était partenaire de près de 550 PME.

Présence mondiale

Au cours des quatre dernières années, dans l’objectif de s’exposer davantage à la croissance mondiale et de mieux diversifier son portefeuille, la Caisse a accru sa présence internationale de plus de 13 points de pourcentage. Aujourd’hui, près de 54 % de son exposition est à l’extérieur du Canada.

Les États-Unis représentent un marché incontournable pour la Caisse. Elle y a investi près de 18 G$ en immobilier, 6,8 G$ en placements privés et 2,6 G$ en infrastructures sur quatre ans. Son exposition y totalise aujourd’hui plus de 73,4 G$.

Dans les marchés en croissance, la Caisse poursuit ses investissements avec une approche sélective et rigoureuse, consciente des défis auxquels ils font face. Elle cible en priorité quelques pays, dont le Mexique et l’Inde, qui font l’objet de réformes prometteuses, et s’appuie sur une stratégie de partenariats avec des investisseurs et des opérateurs dont la connaissance étendue de ces marchés est complémentaire à son expertise.

Au Mexique, en 2015, elle a effectué son premier investissement en infrastructures, soit une plateforme de co-investissement en partenariat avec un consortium d’investisseurs institutionnels mexicains, dont les trois plus grandes caisses de retraite du pays. Le consortium s’est engagé à investir conjointement 2,8 G$ sur cinq ans dans des projets d’infrastructures de transport et d’énergie.

En Asie, Ivanhoé Cambridge a continué de bâtir sa présence avec une participation importante dans la société immobilière Chongbang, un promoteur, propriétaire et gestionnaire de projets immobiliers à Shanghai. Elle a également investi dans un véhicule de placement de LOGOS, une société spécialisée dans les installations logistiques bien implantée à Shanghai et en Asie-Pacifique.

Dans la mise en place de sa stratégie d’internationalisation, la Caisse a ouvert des bureaux à Singapour, à Washington, à Mexico et à Sydney. Elle a également renforcé ses équipes d’investissement et de recherche à New York. En 2016, elle compte ouvrir des bureaux à Londres et à Delhi. 

INFORMATIONS FINANCIÈRES

Au cours de la dernière année, la Caisse a poursuivi ses efforts pour améliorer son efficacité. Ses charges d’exploitation, incluant les frais de gestion externe, se sont élevées à 424 M$ en 2015. Le ratio des dépenses s’est établi à 18,0 cents par 100 $ d’actif net moyen, un niveau qui se compare favorablement à celui de son industrie.

Enfin, les agences de notation ont réaffirmé les cotes de crédit de première qualité de la Caisse avec une perspective stable, soit AAA (DBRS), AAA (S&P) et Aaa (Moody’s).

À PROPOS DE LA CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d’assurances publics et parapublics. Son actif net s’élève à 248,0 G$ au 31 décembre 2015. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu’en placements privés, en infrastructures et en immobilier à l’échelle mondiale. Pour obtenir plus de renseignements sur la Caisse, visitez le site cdpq.com, suivez-nous sur Twitter @LaCDPQ ou consultez nos pages Facebook ou LinkedIn.

Note : À compter de 2016, la Caisse présentera ses résultats sur les périodes de 1 an, 5 ans et 10 ans. Cet ajustement, qui vise à allonger l’horizon selon lequel la Caisse mesure sa performance, reflète davantage sa stratégie de gestion en absolu. 

  • Communiqué (PDF
  • Fiche Actions (PDF)
  • Fiche Revenu fixe (PDF)
  • Fiche Placements sensibles à l'inflation (PDF)
  • Fiche Québec (PDF)

 

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  • Contact médias +1 514 847-5493 (Québec/Canada) +1 212 596 6314 (International) [email protected]
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