Tribune Potentiel économique de l’Inde

L’Inde : un pays qui se démarque dans la grisaille économique mondiale

Tendances économiques Mumbai,
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Dans une allocution prononcée à Mumbai le 4 octobre 2016, Michael Sabia explique les raisons de son optimisme par rapport à l’économie indienne et présente les secteurs que la Caisse entend privilégier dans le cadre de ses premiers partenariats majeurs dans ce pays.

Seule la version prononcée fait foi.

 

Merci aux membres de la Fédération. C’est un grand honneur de partager cette tribune avec le président du Securities and Exchange Board de l’Inde.

Il est particulier de venir dans un pays aussi vivant, dynamique et coloré pour parler d’une économie mondiale qui demeure profondément et obstinément morne, grise.

Mais c’est la palette de couleur d’une grande partie de la planète aujourd’hui. Partout dans les pays de l’OCDE et du G-7, différents tons de gris, différentes nuances d’un malaise persistant.

La croissance tourne au ralenti. L’investissement des entreprises est anémique. Le spectre de la déflation plane sur l’Europe.

La croissance de la productivité est faible. La confiance est fragile – et menacée par la montée de politiciens populistes. Ceux qui exploitent l’insécurité économique pour inciter au rejet de la mondialisation.

Près de 10 ans après la crise financière, le retour à une croissance robuste ressemble à un mirage – visible au loin, mais toujours hors d’atteinte.

Que faut-il faire?

Nous ne trouverons pas la réponse uniquement dans les politiques monétaires. Plus maintenant.

Les banques centrales ont joué un rôle crucial en débloquant les marchés du crédit au plus fort de la crise financière. Et elles ont, à juste titre, lancé des politiques non traditionnelles qui ont contribué à stimuler les marchés et à soutenir une croissance modeste.

Mais devant l’insuffisance chronique de la demande dans la plupart des régions du monde, les politiques monétaires à elles seules ne suffisent tout simplement plus.

Plus nous les utilisons exclusivement, plus nous pédalons dans le vide.

La meilleure chose que les banques centrales occidentales puissent faire à l’heure actuelle, c’est de maintenir les taux à un niveau faible. Cela crée les conditions nécessaires pour que les gouvernements redynamisent nos économies stagnantes au moyen d’une mesure de relance d’un autre genre : une politique budgétaire, une politique budgétaire créative.

C’est une simple question de bon sens. Les coûts d’emprunt n’ont jamais été aussi bas – en fait, selon la Banque d’Angleterre, ils n’ont jamais été aussi bas en 5 000 ans. Alors, pourquoi ne pas emprunter pour investir massivement dans la reconstruction des infrastructures chancelantes?

C’est ce dont nous avons besoin en Occident. De cela et de l’investissement dans l’éducation postsecondaire, l’entrepreneuriat, l’innovation – tout ce qui appuie la productivité et renforce la capacité d’un pays de croître de façon durable.

Les gouvernements occidentaux auraient dû faire ces investissements il y a plusieurs années. Enfin, certains commencent à bouger. Enfin, ils commencent à mettre de côté leur objectif d’austérité.

La question est la suivante : cette politique expansionniste sera-t-elle assez importante – et assez audacieuse – pour permettre aux pays de se libérer du piège de la croissance lente?

Pour le moment, on peut en douter. Nous croyons que la croissance annuelle en Occident restera faible – certainement sous la barre des 2 %. Les niveaux de vie seront lents à s’améliorer.

Autrement dit, la plupart des régions du monde resteront dans des teintes grises et mornes.

De notre point de vue, bien sûr, l’histoire de l’Inde ne se résume pas seulement à des taux de croissance. Il y a tout le potentiel de l’Inde. Et ce potentiel réside dans des facteurs économiques fondamentaux.

Sur cette toile de fond sans éclat, il y a l’Inde. L’Inde, qui se détache du lot, et nettement.

Depuis 2008, la croissance ici oscille en moyenne entre 7 % et 8 %.

Ce n’est pas seulement mieux que les pays de l’OCDE.

C’est loin devant les marchés en croissance exportateurs de matières premières comme le Brésil. En effet, après un repli cette année, l’économie brésilienne devrait croître à seulement 1 % en 2017.

La croissance de l’Inde est également plus élevée que celle d’autres marchés en croissance importateurs de matières premières, comme la Corée du Sud et la Thaïlande. Leur économie progresse aujourd’hui à un rythme inférieur à 4 % – et il est peu probable qu’il augmente dans un avenir prévisible.

L’Inde est donc un éclat de lumière, une touche de couleur – et d’opportunités – dans un paysage économique monochrome.

De notre point de vue, bien sûr, l’histoire de l’Inde ne se résume pas seulement à des taux de croissance. Il y a tout le potentiel de l’Inde. Et ce potentiel réside dans des facteurs économiques fondamentaux.

En Inde, trois facteurs retiennent l’attention.

Premièrement, la main-d’œuvre. C’est l’une des plus attrayantes dans le monde – jeune et en croissance. Une croissance qui se fait à un taux remarquable.

Plus de 10 millions de nouveaux venus par an devraient entrer sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie. Un défi, bien sûr – mais aussi un énorme avantage.

Deuxièmement, la gouvernance de l’Inde. Nul doute, il y a un changement de ton au plus haut niveau sur cette question. Et des progrès ont été accomplis. Cela dit, l’Inde a besoin de plus de transparence et de saine gouvernance à la fois dans les secteurs public et privé.

Un système de gouvernance public et privé stable et fondé sur des principes clairs est une condition essentielle pour donner confiance aux investisseurs et appuyer une croissance durable à long terme.

Troisièmement, les réformes structurelles de l’Inde. Étape par étape, des changements sont mis en place. Des changements qui feront de l’Inde un acteur plus concurrentiel dans l’économie mondiale, mieux équipé pour sa croissance future.

De nouvelles lois sur la faillite. Des réformes du système financier. De nouveaux efforts pour que les banques indiennes remédient aux faiblesses dans leur bilan. Et, ce qui est peut-être plus important, la TPS récemment adoptée. 

Chacune de ces mesures représente un pas important pour l’Inde. Chacune envoie un signal aux investisseurs du monde.

Un signal que l’Inde est orientée vers la croissance et la stabilité à long terme.

Et qu’elle souhaite devenir un endroit où il est plus facile d’investir et de faire des affaires.

Les réformes structurelles de ce genre ne sont jamais faciles. Elles demandent du temps. Elles exigent de la patience de la part des investisseurs étrangers.

Cela dit, comme votre président l’a fait remarquer en août : « Un sens de l’immédiateté et une certaine impatience sont des vertus nécessaires. »

Si l’histoire se résumait à ces facteurs économiques fondamentaux, l’Inde ferait partie d’un groupe de pays prometteurs dans le monde.

Mais selon nous, ce qui place l’Inde dans une catégorie à part, ce sont trois atouts encore plus convaincants. Des atouts qui pourraient faire d’elle l’un des prochains grands moteurs de la croissance économique mondiale.

Premièrement : une classe moyenne en plein essor. Bien sûr, c’est une évidence. C’est vrai dans bien des endroits.

Là où l’Inde se démarque – là où elle est un cas unique – c’est dans l’ampleur de la transformation. Les chiffres bruts sont renversants.

À l’heure actuelle, la classe moyenne de l’Inde compte quelque 260 millions de personnes. D’ici 10 ans, on s’attend à ce qu’elle atteigne 550 millions.

Près de 300 millions de personnes – à peu de chose près la population des États-Unis – entreront dans la classe moyenne de ce pays en seulement 10 ans. C’est stupéfiant.

Cela fait partie de ce qui sera, selon la Banque mondiale, la plus importante migration urbaine qu’ait vécue notre planète au cours de ce siècle. Chaque année, 10 millions de personnes affluent vers les villes indiennes.

Ce virage fondamental exercera de nouvelles pressions et posera de nouveaux défis – mais il amènera aussi des occasions.

Les villes sont l’endroit où la main-d’œuvre rencontre la technologie. Et cette rencontre stimule la productivité et la croissance. Dans les villes, l’innovation prend forme.

Même si les villes indiennes nécessitent des investissements massifs, c’est cette chimie unique qui sous-tend la croissance des villes qui aidera à alimenter l’expansion continue de l’Inde.

Deuxièmement : la révolution des technologies de l’information et de la communication.

Les TIC sont l’un des secteurs de l’économie indienne qui connaît la croissance la plus rapide. C’est le plus important employeur privé au pays. 

Au cours des cinq prochaines années, on estime qu’au moins 33 % de citoyens de plus auront accès à l’internet. Le nombre d’utilisateurs de téléphones intelligents progressera encore plus rapidement : 700 millions ou plus d’ici 2025, par rapport à 200 millions l’an dernier.

C’est tout un monde de connectivité, de savoir et de possibilités qui s’ouvre.

Mais voici ce qui importe vraiment. L’Inde a une longue histoire de création d’entreprises et d’innovation. Aujourd’hui, le pays est le deuxième plus grand carrefour de start-ups dans le secteur des TIC au monde. Et comme nous le savons tous, les TIC sont en train de modifier en profondeur l’économie mondiale, redéfinissant chaque jour les entreprises et les modèles d’affaires.

Cela veut dire que l’Inde se trouve à l’avant-garde d’un secteur qui a le pouvoir de changer la donne, de créer de l’emploi et de façonner l’avenir des entreprises d’ici et d’ailleurs.

Le troisième avantage qui propulsera l’économie indienne, c’est l’expansion et la sophistication croissante des services financiers.

Au cours des 25 dernières années, l’Inde a été témoin de changements profonds dans ses services financiers et ses marchés de capitaux.

Les marchés des actions et de la dette publique se sont élargis et développés. Ils comptent aujourd’hui parmi les plus importants du monde.

Il y a davantage d’options d’assurance, davantage d’options de retraite, davantage de fonds communs de placement.

Le marché de la dette d’entreprise n’a pas connu le même essor. Mais les réformes récentes devraient l’aider à prendre vie.

Le financement bancaire domine toujours. Mais diverses sources de financement jouent un rôle grandissant. Notamment le financement provenant de l’étranger. Les entreprises disposent maintenant de plus d’options et de possibilités.

Ces changements sont vitaux parce que les marchés financiers sont au centre d’une économie. Ils permettent la libre circulation de l’argent, du crédit et des capitaux.

Mais le potentiel n’est jamais une promesse. Ce dont l’Inde a besoin aujourd’hui – et pour les années à venir – ce sont de nouveaux investissements massifs. Des investissements qui démontrent un réel engagement. C’est le fondement essentiel sur lequel l’économie peut continuer de croître.

La sophistication croissante des services financiers en Inde ouvre une autre opportunité intéressante. De plus en plus, l’Inde pourra miser sur ses forces dans les TIC pour saisir des occasions dans le secteur de la technologie financière (fintech) – une autre innovation qui est en train de transformer la planète.

Le secteur de la technologie financière est en train de remodeler le paysage des services financiers – comment ils sont fournis et qui les fournit. L’Inde est bien placée pour devenir un chef de file de cette transformation.

Tous ces changements contribuent à expliquer pourquoi et comment l’Inde – en seulement un an – a pu monter de 16 places dans l’indice de compétitivité mondiale du Forum économique mondial.

À l’échelle planétaire, la Chine est – et restera – un moteur économique. C’est clair. Mais les moteurs de croissance à travers le monde continuent de se déplacer. 

Et nous pensons qu’ils se déplacent vers l’Inde. Nous croyons qu’au cours des prochaines années, l’Inde a le potentiel de s’imposer comme l’un des moteurs principaux de la croissance mondiale.

Mais le potentiel n’est jamais une promesse.

Ce dont l’Inde a besoin aujourd’hui – et pour les années à venir – ce sont de nouveaux investissements massifs. Des investissements qui démontrent un réel engagement. C’est le fondement essentiel sur lequel l’économie peut continuer de croître.

Les portefeuilles d’investissement auront toujours tendance à aller vers les secteurs en croissance. Ils jouent un rôle important en augmentant l’épargne personnelle et en améliorant la profondeur des marchés de capitaux.

Mais comme nous le savons tous, les portefeuilles d’investissement ne s’enracinent pas. Ils tendent à être mobiles.

L’Inde a besoin d’investisseurs qui sont là à long terme. D’investisseurs qui pensent en propriétaires d’entreprise.

D’investisseurs axés sur la valeur fondamentale et les tendances économiques profondes.

Autrement dit, l’Inde a besoin de bâtisseurs.

Pas d’investisseurs cherchant à profiter d’un arbitrage financier à court terme. Pas d’ingénieurs financiers qui confondent mathématiques et création de valeur durable.

L’Inde a besoin de capital patient – fourni par des investisseurs qui regardent au-delà des résultats trimestriels, qui ont la patience de soutenir des projets ambitieux pendant de nombreuses années.

Des investisseurs qui comprennent que les entreprises ne sont pas des marchandises. Qu’elles ne sont pas des choses abstraites et interchangeables dans lesquelles on peut investir un jour puis les abandonner le lendemain.

L’Inde a besoin d’investisseurs qui sont là à long terme. D’investisseurs qui pensent en propriétaires d’entreprise. D’investisseurs axés sur la valeur fondamentale et les tendances économiques profondes. Autrement dit, l’Inde a besoin de bâtisseurs.

Les entreprises sont beaucoup plus que ça : elles contribuent de façon vitale à l’innovation, à la création d’emplois et à la productivité. Elles contribuent à améliorer le niveau de vie et la qualité de vie.

Les infrastructures et l’immobilier, en particulier, peuvent jeter les bases d’un développement économique à long terme.

Comme je le disais : l’Inde a besoin de bâtisseurs.

Et c’est exactement cette philosophie qui nous anime quand nous investissons chez nous, au Canada, et partout dans le monde.

Nous gérons 250 milliards de dollars canadiens d’actifs.

Notre but est de bâtir et de détenir d’excellentes entreprises et d’excellents projets. Avec d’excellents partenaires. À long terme.

Penser en propriétaire d’entreprise est au cœur de notre philosophie de placement.

Nous choisissons avec soin les pays où nous nous établissons. Nous nous engageons envers les pays où nous investissons.

Et nous investissons dans l’économie réelle. Dans les vraies choses que les gens utilisent tous les jours.

Nous travaillons à ce que l’économie réelle fonctionne mieux et qu’elle améliore la vie des gens au quotidien. Parce que nous sommes convaincus que c’est ce qui produira les rendements stables à long terme que nous recherchons, où que nous allions dans le monde.

Ultimement, c’est cela que nous apportons à l’Inde. Une approche particulière en matière d’investissement.

Un engagement à contribuer à bâtir cette économie.

J’espère que vous pouvez voir une partie de cet engagement dans deux investissements récents que nous avons réalisés ici.

Le premier : Resurgent Power Ventures. Il s’agit d’un partenariat avec Tata et ICICI. Son objectif est de relier aux réseaux existants des actifs isolés de production d’énergie – et de développer l’énergie renouvelable pour demain.

Des milliers de villages situés dans des endroits isolés ne sont toujours pas reliés aux réseaux électriques. Quand on branche les collectivités à une source fiable d’électricité, on leur donne la possibilité de se développer. L’électricité est la voie vers une amélioration des conditions de vie et une croissance soutenue.

Le deuxième : Edelweiss Financial Group. Il s’agit d’une étoile montante des services financiers, fondée ici même à Mumbai – une solution de rechange au financement bancaire traditionnel.

Nous voulons contribuer à développer une entreprise qui s’engage activement dans la reconstruction d’actifs, et qui fournit un accès au crédit à des entreprises moyennes qui en ont grand besoin. 

J’ai parlé plus tôt de l’importance de la culture entrepreneuriale de l’Inde. Il est essentiel que les plus petites et les plus jeunes entreprises aient accès à du financement – parce que ce sont elles qui constituent les moteurs de croissance de demain.

Ensemble, ces projets porteront à environ 3 milliards de dollars canadiens l’investissement de la Caisse en Inde. C’est encore peu, je sais. Une fraction de ce que cela pourrait être. De ce que cela devrait être. Et de ce que cela sera, à terme.

Grâce à cette vision à long terme, cette vision de propriétaire d’entreprise, nous travaillons déjà sur des occasions d’établir une présence dans au moins trois autres secteurs.

Dans l’énergie renouvelable. Parce que l’Inde aura besoin de plus d’énergie – et qu’elle a la possibilité de développer cette énergie de façon à maintenir ses villes habitables et à potentiellement lui procurer un avantage concurrentiel.

Dans l’immobilier. Parce que nous voyons d’énormes opportunités dans l’expansion et le développement des villes indiennes.

Et dans le transport et la logistique. Parce qu’un marché commun – ce en quoi consiste la TPS – n’est qu’une simple idée jusqu’à ce que les capacités logistiques de transport requises pour transporter les marchandises efficacement soient créées et construites.

À mesure que nous consoliderons nos activités en Inde, nous serons guidés par un plan très simple. Par trois principes.

Le premier : les investissements que nous faisons ici seront conçus pour aider à renforcer les tendances qui sous-tendent le développement économique de l’Inde. Pourquoi? Parce que plus nous nous rapprochons des tendances qui alimentent la croissance de l’Inde, mieux nos investissements s’en porteront et plus rapide sera notre expansion.

Le deuxième : nous travaillerons avec les meilleurs partenaires locaux que nous pourrons trouver. Pourquoi? Parce que l’Inde est un pays riche et complexe qu’aucun investisseur étranger ne peut prétendre comprendre seul. Nous sommes assez intelligents pour savoir ce que nous ne savons pas. Nous ne venons pas ici en pensant connaître toutes les réponses.

Notre travail consiste à écouter nos partenaires et à apprendre d’eux. Et en échange, nous partagerons l’expertise que nous avons acquise en plus d’un demi-siècle d’investissement.

Et le troisième : nous serons guidés par le principe fondamental qui sous-tend l’initiative « Fabriquer en Inde » (Make in India). Pourquoi? Parce que l’investissement n’est pas mondial, il est local. Le succès repose toujours sur des investissements adaptés au contexte local.

Pour mettre ces principes en pratique, nous avons ouvert un bureau ici. Nous engageons des professionnels qui comprennent bien le pays. Son histoire et son orientation, ses forces et ses besoins.

Ils sont ici pour bâtir de nouvelles relations et établir de nouveaux partenariats. Des relations qui se raffermissent avec le temps. Des partenariats qui deviennent des plateformes d’investissement destinées à soutenir la croissance future.

Le premier dirigeant de l’Inde indépendante a dit de ce pays qu’il était « ancien, éternel et toujours nouveau ». Qu’il change et se réinvente constamment.

Au cours de la dernière année, l’Inde a progressé sur plusieurs fronts importants : la facilité de faire des affaires, la capacité d’attirer des investissements, la compétitivité mondiale. Une touche de couleur dans un monde autrement morne et gris.

Les bases sont jetées ici pour un changement qui peut transformer le potentiel de ce pays en prospérité – en un nombre croissant d’opportunités partagées. Voilà, selon nous, ce qu’il faut faire. Transformer l’Inde en bâtissant pour le long terme.

Et ce faisant, faire en sorte que l’Inde se démarque encore plus.

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