Communiqué Rendement

Face au pire marché en 50 ans, la CDPQ affiche un rendement de -5,6 % en 2022 et fait mieux que son portefeuille de référence avec plus de 10 G$ de valeur ajoutée

Finance Montréal,
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La CDPQ présente aujourd’hui ses résultats financiers pour l’exercice terminé le 31 décembre 2022. Le rendement moyen pondéré des fonds de ses déposants s’établit à -5,6 % en 2022, comparativement à -8,3 % pour le portefeuille de référence, représentant plus de 10 G$ de valeur ajoutée. Sur cinq ans, le rendement annualisé se chiffre à 5,8 % et surpasse le portefeuille de référence à 4,9 %, produisant près de 18 G$ de valeur ajoutée. Sur 10 ans, le rendement annualisé se chiffre à 8,0 %, également au-dessus de son portefeuille de référence à 7,0 %, générant 30 G$ de valeur ajoutée. Au 31 décembre 2022, l’actif net de la CDPQ est à 402 G$.

Rappelons que la CDPQ gère les fonds de 48 déposants et les rendements sur un, cinq et dix ans présentés en date du 31 décembre 2022 représentent la moyenne pondérée de ces fonds. Chacun des déposants de la CDPQ a son propre horizon d’investissement et sa propre tolérance au risque. C’est pourquoi les rendements de chacun varient en fonction de leur politique de placement, laquelle évolue dans le temps. En 2022, l’écart entre les rendements des huit plus grands déposants de la CDPQ est particulièrement prononcé, ceux-ci se situant entre -3,9 % et -8,0 % sur un an, tous au-dessus de leurs indices respectifs.

« L’année 2022 a présenté de nombreux défis : la montée en flèche de l’inflation, les hausses de taux d’intérêt historiques des banques centrales et l’amplification des tensions géopolitiques. Le premier semestre a d’ailleurs été marqué par la pire correction simultanée des marchés boursiers et obligataires en 50 ans, qui ont affiché des rendements négatifs de l’ordre de -10 % à -30 %. Face à ce contexte hors norme, toutes nos catégories d’actif ont réussi à surpasser leurs indices, alors qu’il y avait peu d’endroits où se réfugier pour les investisseurs », a expliqué Charles Emond, président et chef de la direction de la CDPQ.

« Pour une deuxième année consécutive, mais dans des marchés aux antipodes, nous avons surperformé notre portefeuille de référence. Nos initiatives stratégiques entreprises ces dernières années et la discipline dans notre exécution ont créé de la valeur ajoutée pour nos déposants. Ces deux éléments, conjugués à la poursuite d’une saine diversification de notre portefeuille, nous permettent d’être bien outillés pour la suite, alors que cette forte volatilité, que l’on observe toujours, pourrait persister un certain temps encore », a-t-il ajouté.

Faits saillants des rendements et réalisations

La pire correction simultanée des marchés boursiers et obligataires en 50 ans a affecté le portefeuille de la CDPQ en 2022. Ainsi, la diminution de 18 G$ de l’actif net de la CDPQ s’explique en grande partie par une baisse de valeur en revenu fixe, une catégorie qui a connu un repli marqué en raison du resserrement monétaire le plus rapide des dernières décennies. De plus, alors que les indices phares des grandes places boursières ont subi une correction sévère, la catégorie Actions a aussi un rendement négatif, mais résiste mieux en raison de la prépondérance des titres du style Qualité dans son portefeuille de marchés boursiers et de la bonne performance opérationnelle des sociétés détenues en placements privés. De leur côté, les activités en immobilier et en infrastructures performent très bien dans un contexte d’inflation.

Les résultats de placement de la CDPQ sont de 91,8 G$ sur cinq ans et de 201,5 G$ sur dix ans.

Rendements par catégorie d'actif.

Revenu fixe : la catégorie absorbe le plus grand coup face à la hausse historique des taux, mais fait malgré tout mieux que son indice de référence grâce aux activités de crédit

Le cycle de hausse des taux a été particulièrement rapide en 2022. La réouverture de l’économie, les conflits mondiaux, dont la guerre en Ukraine, et les enjeux persistants du côté des chaînes d’approvisionnement et du marché du travail ont incité les banques centrales à augmenter les taux d’intérêt de façon prononcée pour freiner la poussée historique de l’inflation. Ce faisant, les anticipations du marché ont été fortement bousculées : aux États-Unis, la Réserve fédérale américaine a augmenté son taux cible de 0,25 % à 4,5 % en 2022, alors qu’elle prévoyait de l'augmenter à seulement 1,0 % suivant sa prévision de décembre 2021. Dans ce contexte, la CDPQ enregistre un rendement de -14,9 % sur un an en revenu fixe, au-dessus de son indice de référence à -16,4 %. La durée élevée dans les portefeuilles de revenu fixe, qui permet une meilleure diversification et un meilleur appariement avec le passif des déposants, et qui a été favorable au cours des dernières années, a affecté la performance en 2022 dans un environnement de hausse de taux. La valeur ajoutée générée sur un an de 2,3 G$ découle de tous les mandats en crédit, en particulier Crédit gouvernemental et Crédit aux entreprises. Sur cinq ans, la catégorie Revenu fixe affiche un rendement annualisé de 0,5 %, dépassant son indice à -0,5 %. L’écart favorable s’explique également par la bonne tenue des cinq mandats de crédit.

Par ailleurs, l’environnement de marché de 2022 a présenté bon nombre d’occasions à des taux d’entrée attrayants, et les équipes ont réalisé des investissements et engagements de plus de 15 G$ en crédit privé. Parmi ceux-ci, on compte en financement en infrastructures une participation à un prêt de 400 M$ US à Fundamental Renewables, un prêteur américain dédié aux projets d’énergie propre. Par le biais d’un financement total de 485 M€, la CDPQ a aussi appuyé KKR & Co dans l’acquisition d’Albioma SA, un producteur d’énergie français qui vise une sortie du charbon d’ici 2025. Cette transaction représente d’ailleurs la première issue de l’enveloppe de transition de 10 G$ de la CDPQ dédiée à la décarbonation des secteurs les plus émetteurs. En crédit aux entreprises, notons un prêt pour appuyer la croissance de Eqwal, un réseau de cabinets d’orthoprothésistes en France. De plus, en crédit immobilier, la filiale Otéra Capital a poursuivi son déploiement aux États-Unis avec un prêt dans le cadre d’un financement total de 675 M$ US octroyé pour la construction de la plus haute tour du Texas, un projet immobilier à usage mixte visant entre autres l’obtention des certifications LEED Or et WELL Bronze.

Actifs réels : excellente performance des portefeuilles d’immobilier et d’infrastructures face à la hausse de l’inflation

En ce qui a trait à la catégorie Actifs réels, composée des portefeuilles Immeubles et Infrastructures, le rendement sur un an s’établit à 12,0 %, bien supérieur à celui de l’indice de référence à 5,2 %. La catégorie joue bien son rôle de diversification dans un contexte d’inflation élevée, en limitant l’impact négatif de celle-ci sur le portefeuille global. Sur cinq ans, le rendement annualisé s’élève à 5,4 %, sous son indice à 6,2 %, en raison de l’impact de la pandémie sur le portefeuille immobilier au début de 2020, surtout sur le secteur des centres commerciaux. Pour sa part, le portefeuille Infrastructures continue de bien performer durant la période.

Immeubles

Sur un an, le portefeuille Immeubles enregistre un rendement de 12,4 %, significativement au-dessus de son indice de référence à 9,2 %, porté par le repositionnement de la filiale immobilière de la CDPQ en 2020 vers des créneaux plus porteurs, comme celui de la logistique. Le secteur résidentiel contribue également positivement à la performance alors que celui des bureaux demeure en profonde transformation. Sur cinq ans, le rendement annualisé est de 2,3 %, inférieur à celui de l’indice à 5,3 %, en raison de la prépondérance historique des centres commerciaux dans le portefeuille, qui représentent désormais son plus petit secteur.

Au cours de l’année, les équipes d’Ivanhoé Cambridge ont été actives, avec plus de 70 investissements et cessions totalisant 15 G$, dans des secteurs alignés au repositionnement stratégique. Par exemple, en Australie, la filiale immobilière s’est associée à Scape dans le cadre d’un investissement de près de 1 G$ AU dans le secteur des résidences étudiantes. En Allemagne, Ivanhoé Cambridge a conclu un partenariat stratégique avec NVELOP, spécialiste de l’immobilier logistique, par le biais de deux transactions totalisant plus d’un million de pieds carrés. Finalement, Ivanhoé Cambridge a investi dans Cohabs, une société bruxelloise spécialisée dans le logement partagé en Europe et aux États-Unis.

Infrastructures

En infrastructures, le portefeuille enregistre un rendement sur un an de 11,5 %, dépassant largement son indice de référence, qui affiche 0,8 %. L’écart représente plus de 4 G$ de valeur ajoutée et s’explique par la bonne tenue des actifs de transport et d’énergie renouvelable. Sur cinq ans, le portefeuille génère un rendement annualisé de 9,8 %, supérieur à celui de l’indice à 7,2 %. Cette performance est le résultat de l’exposition du portefeuille aux secteurs en croissance, particulièrement celui de l’énergie renouvelable.

En 2022, l’équipe Infrastructures a poursuivi son déploiement de façon rigoureuse dans un contexte de vive concurrence pour les actifs de qualité. Elle a réalisé 10 G$ en nouveaux investissements et engagements, et élargi sa portée mondiale. Notons entre autres un premier investissement au Japon dans Shizen Energy, un chef de file du secteur de l’énergie renouvelable dans le pays, d’un montant pouvant atteindre 474 M$ US. En Europe, la CDPQ a aussi accentué son positionnement en mobilité durable, en faisant l’acquisition du groupe Akiem, premier acteur du marché de la location de locomotives de la région. En Amérique latine, la CDPQ a procédé à l’acquisition du réseau de transport d’électricité de Terna au Brésil, au Pérou et en Uruguay pour plus de 265 M€, ouvrant ainsi la voie à la création d’une plateforme de la CDPQ vouée au transport d’électricité sur le continent. Enfin, la CDPQ a investi 2,5 G$ US aux côtés de son partenaire de longue date DP World, dans des infrastructures portuaires aux Émirats arabes unis, bien positionnées pour tirer parti des routes commerciales et des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Actions : une catégorie qui résiste mieux, avec un rendement au-dessus des indices dans une année atypique et volatile

Dans la catégorie Actions, composée des portefeuilles Marchés boursiers et Placements privés, le rendement sur un an affiche -5,7 %, au-dessus de l’indice de référence à -6,9 %. Sur cinq ans, le rendement annualisé se situe à 9,5 %, également supérieur à l’indice à 8,3 %, soit plus de 10 G$ de valeur ajoutée, attribuable à la performance robuste des placements privés sur la période et à la résilience des titres du mandat Qualité, le plus important en marchés boursiers.

Marchés boursiers

L’année 2022 a été marquée par une forte correction des indices boursiers et, surtout, une volatilité hors norme. En effet, la flambée postpandémique de l’inflation, le cycle accéléré des hausses des taux d’intérêt et l’amplification des tensions géopolitiques ont provoqué la chute des valorisations boursières, qui avaient atteint des records historiques à la fin de 2021. À titre d’exemple, l’indice phare américain S&P 500 a affiché -18 % en devise locale en 2022.

Dans cet environnement extrêmement exigeant, le rendement du portefeuille Marchés boursiers se situe à -11,3 %, tout juste au-dessus de son indice de référence à -11,4 %, et ce, malgré la sortie de l’industrie de la production de pétrole et l’exclusion de celle du tabac de son portefeuille, qui sont parmi les seuls secteurs à avoir généré des résultats en hausse durant l’année. Au nombre des facteurs positifs, notons sa nature axée sur la qualité des fondamentaux des entreprises, avec un positionnement favorable dans les segments plus défensifs comme les assurances, les pharmaceutiques et les télécommunications, ainsi qu’un pilotage dynamique des styles au cours de l’année. En revanche, les titres de croissance et ceux des marchés émergents connaissent une année plus difficile. La performance de 2022 influence le rendement annualisé sur cinq ans, qui s’établit à 5,3 %, sous l’indice de référence à 6,0 %. L’écart est attribuable notamment à la faible exposition du portefeuille à certains géants des technologies durant la première moitié de la période de cinq ans, où leurs titres se sont emballés.

Placements privés

Le secteur des placements privés a bien résisté dans un contexte de marché difficile. Sur un an, le portefeuille enregistre un rendement de 2,8 %, au-dessus de son indice de référence qui affiche un rendement neutre, à 0 %. L’écart est dû entre autres à la croissance des bénéfices des sociétés privées et au positionnement avantageux dans les secteurs de la santé et des assurances. Sur cinq ans, le portefeuille produit un rendement annualisé de 17,3 % et surpasse l’indice à 12,0 %, générant près de 14 G$ de valeur ajoutée sur la période. Cette performance s’explique aussi par le choix stratégique des thématiques qui composent le portefeuille, dont la numérisation de l’économie, la santé et les assurances, ainsi que la qualité de la gestion opérationnelle des actifs, qui s’avère encore plus importante dans un contexte économique incertain.

Québec : une année active dans un marché au ralenti, avec une ambition rehaussée à 100 G$ d’actifs québécois d’ici 2026

En 2022, la CDPQ a réalisé 4,0 G$ en nouveaux investissements et engagements au Québec. Son actif total augmente légèrement à 78,4 G$, dont 62,2 G$ dans le secteur privé, malgré une incertitude économique grandissante qui a fait ralentir les volumes transactionnels partout à travers le monde.

« Au Québec, nous avons continué de jouer pleinement notre rôle, en réalisant des transactions dans des secteurs variés et auprès d’entreprises de toutes tailles, et en favorisant des maillages pour nos sociétés en portefeuille afin de leur permettre de croître, ici et à l’international. De plus, nous avons annoncé notre ambition d’atteindre 100 G$ d’actifs d’ici 2026. Nous sommes le gestionnaire de fonds de pension le plus présent dans son économie locale à travers le monde. Cette présence a augmenté significativement au cours de la période mouvementée des dernières années. Toutes nos équipes sont à l’œuvre pour appuyer les entreprises québécoises au quotidien », a ajouté Charles Emond.

Parmi les transactions de l’année, on compte des investissements dans de grandes entreprises comme Pomerleau, dans laquelle la CDPQ a réinvesti à hauteur de 150 M$ pour soutenir le plan de croissance pancanadien de ce leader de la construction. On note aussi l’acquisition, à parts égales avec le Fonds de solidarité FTQ, d’une participation de 65 % dans Nortera, anciennement connue sous le nom Bonduelle Americas Long Life et spécialisée dans la transformation et la commercialisation de légumes, qui a permis de préserver le siège social de l’entreprise à Brossard. De plus, la CDPQ a appuyé l’entreprise technologique Plusgrade dans l’acquisition de la plateforme Points pour 385 M$ US, créant ainsi un nouveau chef de file mondial des revenus de produits accessoires pour l’industrie du voyage.

Du côté des PME québécoises, la CDPQ a investi 10 M$ dans le détaillant de divans modulaires Cozey, lors d’une ronde de financement totale de 15 M$, pour appuyer son plan de développement stratégique aux États-Unis, accélérer sa croissance au Canada et élargir sa gamme de produits. On compte aussi un investissement dans la firme d’ingénierie Bouthillette Parizeau, dont nombre de projets proposent des solutions visant à lutter contre les changements climatiques. Enfin, la CDPQ a investi dans COREALIS Pharma, une société lavalloise devenue cheffe de file de son secteur en Amérique du Nord.

En ce qui concerne le Réseau express métropolitain (REM), plusieurs étapes clés ont été complétées en cours d’année, dont la finalisation des travaux d’infrastructures et l’électrification complète de l’antenne Rive-Sud. Également, des tests et essais dynamiques ont été menés pour valider le fonctionnement et la fiabilité des systèmes, et ce, dans diverses conditions, incluant les intempéries hivernales. Rappelons que la mise en service de l’antenne Rive-Sud du REM est prévue au printemps 2023.

Finalement, Ivanhoé Cambridge a continué de jouer un rôle actif au Québec, notamment avec la création du Pôle Québec visant à assurer le pilotage global des investissements et projets de la filiale immobilière liés au développement économique dans les différentes régions. Dans la Capitale-Nationale, elle a réalisé un partenariat stratégique avec Douville, Moffet & Associés (DMA) pour le redéveloppement de la propriété commerciale de Laurier Québec et l’exploitation du potentiel de densification de son site, comprenant l’acquisition par DMA d’une participation dans trois actifs de la région : le Laurier Québec, l’Édifice Champlain et la Tour Frontenac. À Montréal, Ivanhoé Cambridge a déployé des initiatives pour la relance du centre-ville, incluant le dévoilement de l’Anneau de l’Esplanade PVM. La filiale immobilière et ses partenaires ont aussi investi près de 200 M$ dans Haleco, un projet unique à l’intersection du Vieux-Montréal et de Griffintown, qui se démarque par sa mixité d’usages (résidentiel, commercial et bureau) et qui inclura des logements communautaires afin de façonner un quartier de proximité et de qualité pour les résidents. Le projet vise d’ailleurs la certification LEED Platine et sa conception mise sur la sobriété énergétique.

Une expertise et une approche durable reconnues à l’échelle mondiale

Le 1er janvier dernier, la CDPQ a été nommée « Fonds de l’année 2022 » par Global SWF, une référence mondiale qui étudie les activités d’environ 400 fonds souverains et fonds de pension publics. Cette reconnaissance prestigieuse lui a été décernée pour son leadership à travers le monde parmi les investisseurs, ses activités d’investissement soutenues en 2022, son apport au développement économique du Québec et, plus largement, sa contribution à l’avancement de son industrie, notamment sur le plan ESG.

Parmi d’autres distinctions reçues en cours d’année et signe de son leadership en investissement durable, la CDPQ a été classée au premier rang parmi les 59 principaux fonds de pension dans l’indice du système financier de la World Benchmarking Alliance, une organisation internationale œuvrant à mesurer la contribution du secteur privé à l’atteinte des Objectifs de développement durable de l’ONU et qui publiait son premier indice en 2022 dans le cadre de la COP27 en Égypte.

Notons d’ailleurs que plus de détails sur la stratégie d’investissement durable de la CDPQ, y compris sa progression par rapport aux cibles climatiques, et l’avancement de ses engagements et initiatives en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, ainsi que de gouvernance, seront présentés dans le Rapport d’investissement durable publié au printemps.

Informations financières

Les coûts engendrés par les activités de la CDPQ incluent les charges d’exploitation, les frais de gestion externe ainsi que les coûts de transaction. En date du 31 décembre 2022, le total des coûts de gestion interne et externe des placements est en baisse par rapport à l’année précédente, s’établissant à 48 cents par 100 $ d’actif net moyen, comparativement à 57 cents par 100 $ d’actif net moyen en 2021. Le ratio des coûts de la CDPQ se compare favorablement à celui de ses pairs.

Les agences de notation ont pour leur part réaffirmé les cotes de crédit de première qualité de la CDPQ avec une perspective stable, soit AAA (DBRS), AAA (S&P), Aaa (Moody’s) et AAA (Fitch Ratings).

Tableau des rendements.

À PROPOS DE LA CDPQ

La CDPQ investit de façon constructive pour générer des rendements durables à long terme. Comme groupe mondial d’investissement qui gère des fonds provenant de régimes de retraite et d’assurances publics, nous appuyons nos partenaires pour bâtir des entreprises qui stimulent la performance et le progrès. Nous sommes actifs dans les grands marchés financiers, en placements privés, en infrastructures, en immobilier et en crédit privé. Au 31 décembre 2022, l’actif net de la CDPQ s’élevait à 402 G$ CA. Pour en savoir plus sur la CDPQ, visitez le site cdpq.com, suivez-nous sur Twitter ou consultez nos pages Facebook ou LinkedIn.

CDPQ est une marque de commerce déposée par la Caisse de dépôt et placement du Québec et utilisée sous licence par ses filiales. 

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