Communiqué Processus d’investissement

La Caisse de dépôt et placement du Québec réaffirme la rigueur de son processus d’investissement

Finance Montréal,
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À la suite de reportages dans le Journal de Québec, le Journal de Montréal et à TVA cherchant à mettre en doute l’intégrité des décisions d’investissements de la Caisse de dépôt et placement du Québec, la Caisse tient à rappeler que tous les investissements sans exception suivent un processus extrêmement rigoureux et très bien encadré impliquant de nombreuses personnes, équipes et types d’expertise.

La Caisse, dont le mandat et la mission revêtent une très grande importance pour le Québec, a décidé de réagir publiquement car il est primordial que les Québécois aient le plus haut niveau de confiance dans la rigueur de ses processus d’investissement. C’est pour la même raison que la Caisse ne ménage aucun effort depuis trois ans pour les améliorer et les renforcer.

Encadrement du processus d’investissement

Le processus d’investissement de la Caisse prévoit un encadrement dans tous ses secteurs d’activité.

Marchés publics
La Caisse est actionnaire dans près de 4 000 entreprises québécoises, canadiennes et sur la scène internationale. Les transactions se font sur les marchés publics, selon le prix du marché et les règles applicables à tous les investisseurs, sans exception.

  • En ce qui a trait aux investissements faits dans les mandats indiciels, les équipes de la Caisse reproduisent de façon exacte la composition de l’indice en achetant toutes les sociétés qui y sont représentées en fonction du poids de chacune dans l’indice. La détention de titres comme Groupe Bruxelles Lambert et Suez Environnement, deux exemples de placements auxquels réfèrent certains des reportages, constitue un parfait exemple d’un investissement purement indiciel. Et il y en a beaucoup d’autres, tels Nestlé, Johnson & Johnson, Colgate-Palmolive, Diageo, pour n’en nommer que quelques-uns.

  • En ce qui concerne les investissements en gestion active, les équipes de la Caisse appuient leurs décisions sur de la recherche et de l’analyse en profondeur des marchés et des entreprises. Elles fonctionnent de façon autonome et les gestionnaires sont d’ailleurs imputables de leurs rendements dans ces investissements. À titre d’exemple, la Caisse investit dans un très grand nombre d’entreprises bien connues au Canada, dont CGI, Bombardier, CN, la Banque Nationale et bien d’autres.

La Caisse est également actionnaire d’entreprises du Groupe Power, qui font toutes partie de l’indice TSX, comme plus de 250 autres sociétés. Les titres du Groupe Power ainsi détenus par la Caisse sont transigés publiquement comme c’est le cas pour toutes les sociétés cotées. Ces titres ne représentent qu’environ 0,5 % du portefeuille boursier de la Caisse, ce qui est inférieur à leur pondération dans les indices de référence.

Marchés privés
Par ailleurs, il importe de rappeler que les projets d’investissements effectués dans des actifs non liquides, tels les portefeuilles Placements privés et Infrastructures, suivent eux aussi sans exception un processus décisionnel extrêmement rigoureux :

  1. dans un premier temps, le gestionnaire doit présenter une analyse préliminaire de son projet d’investissement à un comité d’investissement multi-disciplinaire composé de plusieurs participants, y compris des experts du risque qui relèvent du Chef de la direction des risques et de représentants du groupe Relations avec les déposants;
  2. le gestionnaire doit ensuite présenter au Comité une recommandation formelle d’investissement;
  3. le projet d’investissement doit également être revu par l’équipe juridique qui collabore étroitement à toutes les étapes jusqu’à sa finalisation;
  4. le comité d’investissement doit par la suite prendre une décision ou, si le placement excède un certain montant, il doit être présenté à d’autres comités, notamment le Comité risques et parfois même au conseil d’administration selon la taille du placement;
  5. en somme, personne ne peut unilatéralement décider d’un investissement sans impliquer un grand nombre de personnes, de types d’expertise et d’équipes variées de la Caisse.

La Caisse effectue un très grand nombre de transactions dans ses portefeuilles non liquides chaque année et à chaque fois, de nombreuses personnes de plusieurs équipes sont impliquées dans le processus rigoureux de décision d’investissement afin de saisir les meilleures occasions de rendement au bénéfice des déposants de la Caisse tout en protégeant leurs avoirs.

  • L’achat de la participation de GDF Suez dans Trencap (société détentrice de Gaz Metro) s’est effectué le 3 février 2011, en totale conformité avec ce processus et avec la convention entre actionnaires. La transaction d’origine a été effectuée avec Gaz de France avant même que cette entreprise ne fusionne avec Suez. Cette transaction n’a donc rien à voir avec Power Corporation. Selon l’information publique, GDF Suez n’est détenue qu’à 5 % par Power Corporation ou ses filiales.
  • La Caisse détient de longue date des investissements dans deux fonds européens (Sagard 1 et 2). Le premier a été institué en 2003 et est présentement en désinvestissement. Le deuxième a été institué en 2006. Aux « Renseignements additionnels au Rapport annuel » publiés par la Caisse en fin 2010, ces deux fonds sont répertoriés comme des investissements dans une fourchette entre 10 M$ et 30 M$ chacun.

Activité amicale

Les propos contenus dans les reportages du Journal de Québec, du Journal de Montréal et de TVA ont cherché à questionner le comportement du président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, au sujet d’une visite amicale une fin de semaine au mois d’août 2011.

Les faits sont les suivants :

  • Michael Sabia et son épouse connaissent André et France Desmarais en tant qu’amis depuis plus de 10 ans.
  • À leur invitation, M. Sabia, accompagné de son épouse et de leur fille, leur a rendu visite  la fin de semaine du 12 août 2011. La famille Sabia comptait parmi une vingtaine d’autres personnes au total.
  • À aucun moment n’y a-t-il eu de discussions au sujet d’une transaction potentielle ou d’une collaboration entre les deux organisations ou leurs filiales.
  • Bref, il s’agissait purement d’une activité entre amis et connaissances.

« Cette visite était en toute conformité avec le code d’éthique et de déontologie de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Michael Sabia a toujours démontré, tout au long de sa longue carrière, qu’il travaille avec grande intégrité, dans le respect des standards d’éthique les plus élevés.  Suggérer autre chose n’est aucunement fondé et ne correspond en rien à la réalité »,  a expliqué Robert Tessier, président du Comité de gouvernance et d’éthique et président du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

« La Caisse a des responsabilités extrêmement importantes envers le Québec. Elle travaille à gérer et à protéger les retraites et fonds d’assurance collectifs des Québécois, ainsi qu’à renforcer notre économie. Cela est pris avec le plus grand sérieux et réalisé avec un sens du devoir aigü par tous les employés de la Caisse, sans exception. Chacun d’entre nous y travaille, chaque jour, avec rigueur et professionnalisme »,  a conclu Michael Sabia.

À PROPOS DE LA CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC

La Caisse de dépôt et placement du Québec est une institution financière qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d'assurance publics et privés. Son actif net s'élève à 151,7 G$ au 31 décembre 2010. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers et sous forme de placements privés et d'investissements immobiliers. Pour plus de renseignements : www.cdpq.com.

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