Un groupe de travail propose la création d’un centre international sur la prospérité des entreprises du Québec

Pour aider les entreprises québécoises à profiter du phénomène de la mondialisation, un groupe de travail formé de dirigeants d’organisations québécoises de premier plan propose la création du Centre international sur la prospérité des entreprises du Québec.

Le groupe de travail est composé d’Alban d’Amours, président du Mouvement des caisses Desjardins, Daniel Denis, associé de Secor, Richard B. Evans, président et chef de la direction d’Alcan inc., Jean-René Halde, président de la Banque de développement du Canada, Paul-Arthur Huot, président-directeur général du PÔLE Québec Chaudière Appalaches, Jacques Lamarre, président et chef de la direction, SNC-Lavalin, Henri Massé, président de la Fédération des travailleurs du Québec, Henri-Paul Rousseau, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Bruno Roy, associé de McKinsey & Compagnie, Marie-Agnès Thellier, présidente-directrice générale du Cercle des présidents et Louis Vachon, chef de l’exploitation de la Banque Nationale.

« La mission du Centre international sur la prospérité des entreprises du Québec est simple : appuyer activement les dirigeants des moyennes entreprises du Québec dans leurs efforts pour accélérer la croissance de leur organisation en tirant avantage de la mondialisation. Des entreprises prospères sont essentielles au développement économique et à la création d’emplois au Québec », a indiqué le porte-parole du groupe de travail, Henri-Paul Rousseau, lors d’un discours prononcé devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain.

Pour réaliser sa mission, le Centre international sur la prospérité des entreprises du Québec interviendra de trois manières. D’abord, en aidant les dirigeants d’entreprise à mieux comprendre les nouvelles réalités des marchés internationaux. Ensuite, en créant un cadre formel et informel d’échanges sur les enjeux de la mondialisation. Et enfin, en contribuant à l’avancement des recherches sur les différents modèles d’affaires qui permettent de profiter de cet environnement économique complexe. Pour atteindre ces objectifs, le Centre international sur la prospérité des entreprises du Québec mettra en place des activités de veille stratégique, de partage de réseaux et de contacts en plus de favoriser l’accès de ses participants à des experts et des chercheurs, du Québec et d’ailleurs.

« Le Centre sera inclusif et accueillera des dirigeants issus des diverses régions du Québec, de secteurs d’activités multiples et des communautés culturelles. Il sera également complémentaire aux initiatives mises en place par d’autres associations comme, par exemple, le projet Créer la prospérité ensemble, c’est le temps ! mis en place par le Groupement des chefs d’entreprise. De plus, le Centre visera à construire des partenariats avec des entreprises, des consultants et des chaires universitaires qui rejoignent sa mission. Le Centre international sur la prospérité des entreprises du Québec se veut une organisation dynamique dédiée à rechercher, valider et implanter les meilleurs modèles d’affaires pour les entreprises québécoises qui veulent prospérer dans un contexte de mondialisation. Le groupe de travail entend conclure la première phase de ses travaux visant la mise sur pied du Centre international sur la prospérité des entreprises du Québec pour la fin de l’automne 2007 », a conclu Henri-Paul Rousseau.